LA " MARQUE " DE LA BETE

 

 

" [...] Et elle fit que tous,

petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves,

reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front,

et que personne ne pût acheter ni vendre,

sans avoir la marque,

le nom de la bête ou le nombre de son nom ".

(Apocalypse 13/16-17)

 

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" [...] C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête. Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante-six ". (Apocalypse 13/18)

(pour resituer cet extrait, se référer à l’ensemble du texte de l’Apocalypse retranscrit en fin de page du sommaire)

Si A = 1, B = 2, C = 3...

"six cent soixante-six" = 253

"L'Antichrist et sa marque" = 253

"Ceux qui adorent le Dragon" = 253

"Le châtiment éternel de Satan" = 253

 

 

Etoile jaune antisémite Allemande

 

 

Etoile jaune antisémite Française

 

 

Allemagne

 

 

France

 

 

Il faut tout d’abord comprendre à travers l’origine grecque du mot " marque " qu’il s’agit d’une marque visible aux yeux de tous, tout comme le fût une autre marque aussi honteusement et tristement distinctive, l’étoile juive jaune des Juifs ou "étoile dite de David"! 

On a pu voir qu’elle concernait aussi bien les riches que les pauvres, les patrons que leurs employés ou leurs domestiques, les marchands ou leurs clients à quelques très rares exceptions près.

Le mot " marque " provient du grec : " caragma " ou " charagma " (khar'-ag-mah) qui donne pour différents sens sur l’ensemble de la Bible.

 

 

 

La référence Strong n° 5480 mentionne à ce sujet:

1) un timbre, une " marque " imprimée

1a) de la " marque " apposée sur le front ou la main droite comme signe de disciple de l'Antichrist

1b) la " marque " mise au fer rouge sur les chevaux

2) chose sculptée, sculpture, ouvrage gravé

*

Au total, ce mot apparaît 18 fois, soit trois fois 6 ! Dans l’Ancien Testament, l’interdiction de graver ou inciser la peau est clairement instituée :

" [...] Vous ne ferez point d'incisions dans votre chair pour un mort, et vous n'imprimerez point de figures sur vous. Je suis l'Eternel ". (Levitique 19/28)

A la demande de DIEU, une " marque " pouvait être faite comme signe d’élection, de bénédiction pour échapper à un châtiment par exemple :

" [...] L'Eternel lui dit : Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et fais une marque sur le front des hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s'y commettent... Tuez, détruisez les vieillards, les jeunes hommes, les vierges, les enfants et les femmes ; mais n'approchez pas de quiconque aura sur lui la marque ; et commencez par mon sanctuaire ! Ils commencèrent par les anciens qui étaient devant la maison ". (Ezechiel 9/4-6)

alors qu’elle devient une cause de châtiment lorsqu’elle est faite de main d’homme comme signe de soumission et d’appartenance à l’Adversaire ! En effet, le châtiment infligé à ceux qui auront la " marque " de la Bête sera d'être tourmenté Eternellement.

" [...] Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles ; et ils n'ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom ". (Apocalypse 14/11)

" [...] Le premier alla, et il versa sa coupe sur la terre. Et un ulcère malin et douloureux frappa les hommes qui avaient la marque de la bête et qui adoraient son image ". (Apocalypse 16/2)

" [...] Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l'étang ardent de feu et de soufre ". (Apocalypse 19/20)

En fait, à la fin des Temps, l’humanité sera partagée entre deux sortes d’êtres humains : ceux qui auront accepté de prendre la " marque " et ceux qui l’auront refusée.

" [...] Et je vis des trônes ; et à ceux qui s'y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n'avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n'avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans ". (Apocalypse 20/4)

Cette " marque " est donc gravée ou imprimée de quelque manière que ce soit, sur le front ou sur la main droite des individus qui auront préféré sauvegarder l’ensemble de leurs statuts et leur vie physique en abandonnant même leur foi en JESUS CHRIST, si jamais ils prétendaient officiellement en avoir une ! Ce reniement apostat qui les sauve momentanément, les condamne Eternellement, après le règne millénaire de JESUS CHRIST, au moment du deuxième jugement de la fin des temps tels que nous les connaissons actuellement ! certains émettent l’idée que cette marque pourrait être invisible et sous cutanée mais ce serait sans compter avec l’orgueil de Satan qui aime montrer et afficher les marques de propriété de ce qui lui appartient. L’imagerie " populaire " fait souvent allusion à un " diable " humanisé qui tourmente à volonté les âmes perdues avec une escouade de démons ricanants pour l’aider dans sa tâche. Si l’enfer n’est jamais intrinsèquement cité dans la Bible, il faut pourtant noter que les deux bêtes, à savoir l’Antichrist et le faux prophète, sont les deux premières créatures à être jetées dans l’étang de feu et de soufre pour y être tourmentées pour l’éternité des temps ! après le deuxième jugement, Satan les rejoindra, accompagné des anges rebelles (soit un tiers des créatures célestes des origines) et de l’ensemble de tous les êtres humains qui n’auront pas suivi les commandements Bibliques (et qui n’auront pas cru à l’espérance Messianique avant la naissance de JESUS) et ce que leur dictait leur conscience et qui n’auront pas accepté le salut gratuit qui leur était offert par le sacrifice de JESUS sur la croix, à la fin de sa vie terrestre donc.

On le voit, le statut de l’Archange déchu ne sera en rien différentiable de celui de tous ceux qu’il aura entraînés dans sa rébellion et sa chute finale.

De plus, il faut garder en mémoire que l’être humain a une place considérable dans la hiérarchie céleste car ce sont des hommes, partageant la Gloire et le Bonheur célestes qui jugeront l’archange et les anges déchus, ces fameuses étoiles dont parle l’Apocalypse et les chapitres traitant des fléaux.

Il est bon d'autre part, de se rappeler que l’étoile jaune apposée sur les vêtements que portaient les Juifs fut d’abord une " marque " d’identification, de rejet, d’infamie et que pour l’ensemble du peuple Juif déporté vers les camps de la mort (le tiers de la totalité du peuple devant y périr), elle fut remplacée en général par un nombre tatoué sur la peau de l’avant bras des prisonniers contre leur gré bien sûr ! Alors que la " marque " de l’Antichrist, elle, sera acceptée pour ne pas perdre la vie du corps au sens physique. L’alternative étant une condamnation à l’exclusion totale du système social et même planétaire puisqu’il s’agira d’un système mondial et ce sera pour le plus grand nombre des fidèles à DIEU, une cause de persécution et de martyre.

Dans l’Apocalypse Johannique, une autre " marque " distinctive est présente mais il s’agit d’un sceau appliqué sur le front des 144 000 élus, exclusivement Juifs, chargés d’annoncer l’Evangile aux quatre coins de la planète.

Il s'agit donc de l'inscription ou de l’impression faite par un sceau:

1) du nom de Dieu et Christ marqué sur les fronts

2) ce par quoi une chose est confirmée, prouvée, authentifiée, comme par un sceau (un témoignage ou une preuve).

Ces 144 000 élus sont intouchables, préservés et protégés de manière surnaturelle contre les fléaux divins frappant la terre.

" [...] et il dit : Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu'à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. Et j'entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués du sceau, cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d'Israël : ". (Apocalypse 7/2-4)

" [...] Il leur fut dit de ne point faire de mal à l'herbe de la terre, ni à aucune verdure, ni à aucun arbre, mais seulement aux hommes qui n'avaient pas le sceau de Dieu sur le front ". (Apocalypse 9/4)

" [...] de la tribu de Juda, douze mille marqués du sceau; de la tribu de Ruben, douze mille; de la tribu de Gad, douze mille; (Apocalypse 7:5)

" [...] de la tribu de Zabulon, douze mille; de la tribu de Joseph, douze mille; de la tribu de Benjamin, douze mille marqués du sceau. (Apocalypse 7:8)

L’idée de " marque " est un concept très répandu dans notre société de consommation. Elle est un signe de ralliement, de reconnaissance, d’identification et d’authentification (bien que les faux soient de plus en plus répandus et ce, dans tous les domaines : de la couche culotte à la " griffe " de haute couture en passant par les médicaments ou les pièces détachées). l’impact chez les jeunes est considérable et les prépare à accepter l’innommable.

logo de la paix ou croix de Néron ou de Satan

Dans l’immédiat, on peut citer l’exemple du sigle de la paix universellement connu et répandu chez les écologistes en particulier. Il s’agit d’un cercle dans lequel s’inscrit... une croix chrétienne renversée avec les deux bras affaissés vers le bas. Ce signe satanique par excellence, mais inconnu de la majeure partie de ceux qui le portent est appelé " croix de Néron " ou " croix de Satan " par ceux " qui savent ". Il a été habilement propagé, grâce aux T-shirts entre autres, sur tous les continents à l’initiative du KGB dans un désir de se débarrasser des missiles américains essaimés sur le Benelux et surtout l’Allemagne.

Ce symbole de persécution, instrumentalisé par le KGB donc, associé aux deux lettres N et D ("Nuclear Disarmament" et non "Notre Dame") a d'abord été adopté lors d'une marche de jeunes manifestants contre l'OTAN à Londres, le 21 février 1958. Et c'est un athée et antichrétien notoire Britannique, Lord Bertrand Russell, fervent admirateur de Lénine et Trotsky, à la solde des Bolcheviks, qui avait mis en place ce signe antichrist subversif pour personnaliser la démarche dans laquelle s'engageait la jeunesse Britannique.

L’infiltration s’est ensuite principalement faite chez les " Verts " allemands qui furent les premiers à mordre à l’hameçon écologique et manifester contre la présence de missiles à tête nucléaire sur le continent Européen.

15 ans après, on peut juger de l’efficacité de la méthode et de la portée occulte d’un tel signe " religieux ".

 

swastika Hilerienne

 

Faut il rappeler, à défaut de le lire dans les livres d’histoire, que la croix gammée hitlérienne était une croix justement et qu’elle a été empruntée à une tradition graphique sanskrite, spécifique à l'Inde.

 

livre de Rael

 

Un signe réutilisé par le " New Age " ou par le " contacté Raël " pendant plus de vingt ans (1) incluse dans l'étoile de David, appelée aussi par certains ésotéristes, " sceau de Salomon " (se reporter au ch dédié I, II et III). Et il est navrant de constater que les ouvrages " d'initiation " ou " d’ésotérisme ", traitant de cette croix appelée " Swatiska " ou " Sauvastika " suivant sons sens de rotation, (senestrogyre si elle est orientée vers la gauche ou dextrogyre si elle est orientée vers la droite) maléfique ou bénéfique (mais de quel côté se place-t-on ?) ne la replacent pas dans un contexte Judéo-chrétien comme signe manifeste de parodie d’un dictateur qui avait fait remplacer le " Notre Père " de la prière enseignée par Jésus dans le jardin du mont des oliviers à ses disciples par un " Notre Führer " tout en conservant le reste du texte original ! 

Le manque de réflexion, de simple bon sens, de jugement, de connaissance des textes sacrés chrétiens et de mémoire " révèle " l’étendue des ténèbres spirituelles dans lesquelles nous nous enfonçons chaque jour d’avantage par manque de temps pour se livrer à une appréciation critique et une compréhension plus constructive du monde dans lequel nous évoluons. Les tatouages colorés et innocemment attractifs livrés aux enfants avec des chewing-gums à appliquer pour un jour ou deux sur la peau ne sont que des injections à dose subtile dans leur intellect qu’il n’y a rien de " bien méchant " dans ces applications cutanées.

 

tatouage symbolique du dragon

 

Mais peu à peu les représentations de démons, dragons et autres entités infernales ont remplacé les Snoopy ou les Mickey. Puis vient le temps des marques vestimentaires " incontournables ", des tatouages indélébiles assimilables aux erreurs de jeunesse pour quelques uns jusqu'au jour où ce sera une " marque " et une distinction sociale. Le lavage de cerveau a donc commencé. Le fait que les jeunes filles s’y sont mises aussi sous le prétexte du fun et de l’aspect sexy de la " chose " ne fait que valider le constat de cette dérive amorcée.

 

 

Piercing et tatouages

http://www.twikeodream.com/images/8547742Piercing.jpg

 

record de piercing (2520).

 

Un grand maître du Kremlin, M. Brejnev nourrissait un penchant d’abord soigneusement inavoué et occulté pendant sa quête du pouvoir suprême, puis aussi immodéré qu'inassouvi pendant son règne, pour toutes les décorations honorifiques possibles au point de s’autoproclamer meilleur écrivain soviétique afin de pouvoir en arborer une supplémentaire et enrichir sa barrette pectorale déjà lourdement chargée de 68 autres ! Sa cour d'apparatchiks le talonnaait de près sur ce point précis. Assister dans les années 80 au défilé de ces dignitaires à l’entrée du Bolchoï avec leur épouse au bras droit et la barrette à gauche était une distraction, certes dépassée et surannée de nos jours, mais très instructive sur les mœurs et les motivations profondes de dégénérés qui, comme bien d'autres, croient gouverner et régner par la peur et le chantage que leur assure leur arsenal apocalyptique. A défaut de créer et de construire, on " peut " au moins tout anéantir.

 

Mausolée de lénine

— Mausolée de Lénine — Place Rouge — Moscou —

14 Juin 2007 en fin de soirée

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— Document personnel - pas de copyright —

 

Mais rien d’étonnant à cela quand on sait que le trône de Satan est soigneusement caché sur le territoire Soviétique avec sa copie conforme qu’est le Mausolée du sinistre Lénine sur la place rouge. Mausolée copié dernièrement pour abriter la momie de feu le dictateur nord Coréen Kim II Sung, embaumé par les scientifiques russes qui avaient été chargés de momifier le corps de Lénine et de l'entretenir scientifiquement.

"La reine de l'Eglise Catholique" = 253

 

 

Pape Benoît XVI faisant le signe de croix

en croisière sur le Rhin - JMJ 2005 -

Sources: http://www.catholicpressphoto.com/daily.htm

 

Avec les deux tours de la cathédrale en E-toile de fond, le passage et l'"entrée en scène" du pape Benoît XVI à Cologne lors des JMJ 2005 était un habile subterfuge "magique"...

En effet, il se déposait une marque encore invisible de sa main droite sur le front en faisant un signe de croix non Scripturaire!

 

Mais pour en revenir au culte marial qui est certainement au niveau de la grande séduction, l’un des plus fédérateurs, il est très inquiétant de constater que même les adultes atteints de religiosité n’échappent pas à l’attrait d’une marque préservatrice comme la médaille " en fer " dite " miraculeuse " de la rue du Bac ou autre scapulaire salvateur (pièce d'étoffe aux normes et conditions de port strictement définies par l'entité mariale). Ainsi l’une des entités qui a pour " tâche " de se faire passer pour la mère de Jésus, souvent en parfaite contradiction avec le discours d’une autre apparition de type mariale, même synchrone sur un autre lieu géographique, affublée d’un autre titre universel, avait à la fin des années 60, adressé à une jeune fille allemande, Barbara Reuss à Marienfried les paroles suivantes :

Je vais commencer les préparatifs pour la paix

Je suis le signe du DIEU vivant

Je placerai mon signe sur le front de mes enfants ".

D’autre part, vu l’emplacement de cette " marque ", elle sera visible sous toute latitude car même par des conditions climatiques extrêmes, en public, à un moment ou à un autre, les mains et le front sont nécessairement mis à nu pour bon nombre de fonctions vitales et incontournables de la vie quotidienne. Ceci aura pour conséquence immédiate de rassurer les timides et ceux qui hésiteront à recevoir cette marque d’identification et de survie sociales. C’est le genre d’arguments d'ailleurs auquel s’accrochent bon nombre de " croyants " Catholiques ou de confession proche pour ne pas écouter les mises en garde des Evangéliques en minorité par rapport au presque milliard de chrétiens officiellement recensés sur la surface de notre planète. Un si grand nombre, en effet, ne peut pas se tromper et avoir tord ? 

C’est pourtant une majorité tout aussi " légale " qu'écrasante qui a mené Hitler au poste de commandement suprême!

On a parlé aussi de puces électroniques glissées sous la peau (ce système est déjà largement répandu pour suivre par exemple la production d’une vache laitière pendant sa vie entière). L’un de toute façon n’empêchera pas l’autre et peut revêtir une probable fonction complémentaire.

J’ai un commentaire à ajouter suite à une expérience personnelle, apparemment anodine mais qui est lourde de signification occulte à long terme. Quelques semaines après l’ouverture du parc européen de DISNEY à Marne la vallée, en Avril 92, et résidant à l’époque dans la périphérie du site, à Saint Maur des Fossés, je me suis rendu sur les lieux pour y faire une petite approche sans toutefois y pénétrer comme " invité " pour reprendre les termes, à l’époque, des concepteurs à la botte de l’oncle Sam ! quelle ne fût pas ma surprise de découvrir qu’à l’écart des guichets d’information et des caisses principales, des passages spéciaux étaient prévus pour permettre le va et vient rapide entre le village-supermarché ringard et le site des attractions pour les personnes ayant déjà payé ou abonnées ou bénéficiant de laissez-passer, en présentant leur dessus de main droite à un contrôleur muni d’un scanner portable pour y vérifier une contre marque invisible à l’œil nu ! le plus inacceptable étant que ces tourniquets de passages étaient tous signalés par des panneaux écrits en anglais et libellés comme suit : " Hand stamps only " sans aucune forme de traduction française ! (la traduction étant quelque chose comme " mains portant le timbre seulement ) ! 

Lors des Jeux olympiques d'Atlanta en 96, on a pu constater parmi les moyens de contrôle d'accès drastiques employés à certains endroits du site que des bornes permettaient de contrôler un individu en procédant à un contrôle de parité entre sa carte d'identité électronique et l'identification volumétrique de sa main droite pour être sûr qu'il s'agissait bien de la même personne.

Dans un autre genre, pendant ces même jeux, le champion Olympique L. Christie apparut à une conférence de presse avec des lentilles publicitaires en couleurs sur les yeux représentant la silhouette d'un puma, logo d'une " marque " d'articles de sport, aussi célèbre qu'une autre " bête " : le crocodile de chez Lacoste ! 

Après l'attentat du parc mémorial du centenaire, pendant le concert d'un groupe de rock local " les psychics "... de nombreux reportages ont permis de voir tous les systèmes de surveillance et de contrôle utilisés et la silhouette du dirigeable de la police était digne d'un film de science fiction cauchemardesque, ambiance " Big Brother " assurée.

Pour en revenir à nos moutons, marqués du signe de la Bête, ils seront aussi bien hommes, femmes ou enfants et certains l’arboreront avec fierté, pensant dans leur impiété et leur athéisme que ce sera un signe d’avancement et d’élévation sociale ou de protection, en y ajoutant les possibilités de corruption attenantes.

 

maquillage Harry Potter

 

marque sur le front de l'apprenti sorcier Harry Potter

marque sur le front de l'apprenti sorcier Harry Potter

 

L'engouement a commencé avec les maquillages pendant les fêtes d'Halloween ou l'adoption par les enfants de la marque sur le front de l'apprenti sorcier Harry Potter. Dans ce dernier cas, il s'agit d'une véritable initiation Luciférienne.

 

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notes

(1) modifiée au profil d'un symbole en étoile plus neutre et surtout moins évocateur de régimes de terreur passés risquant de restreindre le nombre d'adeptes futurs ou d'éveiller certains soupçons légitimés. De plus le gourou, " demi-frère de Jésus " selon ses assertions blasphématoires, compte obtenir la permission de faire construire une ambassade pour les Extra-terrestres en Israêl, une ambassade qu'il n'hésite pas à associer à la reconstruction du troisième temple !

 

 

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logo point final vox dei infos voxdei

Pénétration de l'occulte: Historique des tatouages, risques physiologiques, psychologiques et spirituels
(Chaback.net)

NDLR: Publié dans le n°100 du magazine Schadrack, édité par l'association "Les Compagnons de Daniel".

Histoire du tatouage

Antiquité du tatouage
Le tatouage remonte à peu près à 2000 ans avant Jésus-Christ. Cette pratique était familière aux musiciennes et aux danseuses du Moyen Empire égyptien, comme le prouvent certaines momies que l'on a retrouvées. Les Mayas, en Amérique du Sud pré-colombienne, les Indiens d'Amérique aussi (certaines tribus) connaissaient le tatouage. Les Grecs et les Romains, pour leur part, en furent de grands utilisateurs: ils se servaient des tatouages pour marquer leurs esclaves, ce qui leur permettait de les identifier en cas de fuite. Les esclavagistes d'Afrique, d'Amérique et de l'Orient y eurent également recours.

Universalité du tatouage
Le tatouage a donc été utilisé pratiquement en tous lieux et à toutes les époques, mais souvent dans des couches sociales bien délimitées: marins, galériens, bagnards, esclaves, prisonniers, pirates, corsaires et bourgeois, et même nobles à certaines époques.
Le tatouage n'est pas toujours volontaire: les esclaves de l'Antiquité ou, beaucoup plus près de nous, les déportés des camps de concentration nazis, étaient tatoués par leurs maîtres ou par leurs geôliers, pour bien signifier le fait que ces personnes ne s'appartenaient plus à elles-mêmes.
On trouve des tatouages ornementaux, magiques ou religieux, au Japon chez les samouraïs et la mafia, en Birmanie, en Afrique du Nord, entre autres chez les tribus berbères. Il en existe aussi qui indiquent une appartenance familiale ou tribale, ou le fait qu'un pacte a été conclu: adhésion à une société secrète, lien avec une puissance spirituelle (démon, divinité païenne); par exemple, l'étoile à cinq pointes sur les pommettes de la figure signifie : "Je suis Dieu et je guéris par la force de Satan".


Les tatouages faits à la main
Distinguons ceux faits par les amateurs, qui dessinent tant bien que mal. Leurs oeuvres sont souvent caricaturales et grotesques. Les personnes qui les arborent sont des révoltés en proie à des problèmes familiaux. Ils se sentent mal dans leur peau et ont un niveau minimal d'instruction et de culture. Nous voyons de tels tatouages chez de jeunes délinquants qui manifestent qu'ils sont "des durs". Ils gravent en quelque sorte sur leur peau toutes les révoltes, leur haine, tous les sentiments d'injustice et les désirs de vengeance qu'ils éprouvent. A ces dessins faits, et parfois bien faits, ils ajoutent des devises, des slogans ou des points de reconnaissance que seuls des initiés sont à même de comprendre. Ces tatouages sont réalisés à la main avec du mauvais matériel par des dessinateurs souvent sans talent.
Il existe aussi des tatoueurs professionnels, de véritables artistes qui travaillent eux aussi à la main. Leurs réalisations rivalisent avec celles des tatoueurs qui utilisent une machine. J'en ai personnellement rencontré par le passé, et j'ai vécu à leurs côtés.Les tatouages faits à la machine
Les tatoueurs professionnels travaillent fréquemment à la machine. Ils font de cet art leur gagne-pain. La palette des couleurs est variée et les sujets nombreux : paysages, tableaux célèbres, dragons, fleurs, femmes, portrait ou buste, effigies démoniaques, têtes du diable, violence, érotisme et pornographie.
Aujourd'hui, vous trouverez des tatouages aussi bien chez des ouvriers, des bourgeois, des nobles, des policiers que chez des membres de la pègre. Pour ces derniers, le tatouage pourra servir de signe de ralliement. II est évident que le tatouage n'est pas une marque de violence.

Les aspects spirituels des tatouages

Approche biblique du tatouage

"Vous ne ferez point d'incision dans votre chair pour un mort, et vous n'imprimerez point de figures sur vous. Je suis l'Eternel."
Lévitique 19, verset 28

Cette interdiction de l'Eternel a pour objectif de garder Israël dans la sainteté. En effet, Dieu ne veut pas que son peuple s'égare comme les autres peuples. DIEU EST SAINT. II veut garder son peuple dans la propreté du corps de l'esprit et de l'âme, afin que celui-ci puisse demeurer en communion avec lui et goûter sans cesse à son amour.
Si Dieu ne veut pas que son peuple se prostitue aux idoles et aux pratiques du paganisme, c'est pour le préserver des malheurs que subissent les autres peuples. Dieu ne veut pas que son peuple tombe sous le pouvoir des puissances gouvernées par le prince des ténèbres : Satan.

Portée spirituelle des tatouages
Sur le plan spirituel, il faut savoir que le tatouage nous lie souvent aux puissances des ténèbres ! On ne grave pas impunément sur le corps des figures de démons, des signes magiques, cabalistiques ou ésotériques, des dragons, des têtes de mort, des serpents, des chaînes, des liens. On ne joue pas impunément avec de tels signes.
Si, parfois, ils ont une apparence chrétienne (croix, calvaire), ils demeurent sous le coup de l'interdit de Lévitique 19/28. Par ces tatouages, nous faisons consciemment ou inconsciemment appel à la manifestation de forces occultes qui nous enchaînent jusque dans notre âme et dans notre esprit.
Soulignons encore un point : on croit parfois qu'après un ou deux petits tatouages, on pourra s'arrêter quand on le voudra, et en rester là. En fait, une voix en nous ne cesse de nous pousser à continuer. On devient totalement dépendants des puissances qui ont pris pouvoir sur nous<


Les risques associés aux tatouages

Les risques physiologiques
Chaque tatouage introduit des substances étrangères dans notre corps: encre de Chine, matières plastiques brûlées mélangées à du savon. Il faut aussi savoir que chaque tatouage tue une partie de la peau. En outre, le tatouage, en endommageant la peau, constitue une porte d'entrée de premier choix pour les agents infectieux. Le risque réside principalement en la contamination par des virus tels que le HIV, et les virus de l'hépatite B et C. Sans avoir été clairement démontré, ce risque existe en théorie. Tout le matériel (aiguilles, buses, etc.) utilisé par des professionnels est susceptible d'être souillé par du sang contaminé; le danger d'infecter non seulement le client suivant, mais aussi le tatoueur est donc bien réel. Ainsi, le manque d'hygiène souvent lié à ces pratiques nous fait courir des risques dont nous sommes inconscients: des infections pouvant entraîner des complications, voire même la gangrène qui peut s'en mêler et tout se termine parfois par une amputation. Cette automutilation et la souffrance qui l'accompagne est acceptée parce qu'on veut prouver sa virilité, son courage. Quand je me tatouais ou que je tatouais d'autres personnes, je répétais:" Il faut souffrir pour être beau"; ou "Sois un homme et tais-toi" ou encore :"Celui qui se dégonfle n'a rien dans le ventre."
Que ne ferait-on pas pour acquérir la réputation d'un dur à cuire. Mais ne l'oubliez pas: la mort des tissus amène tout autre chose que la vie: à vous de choisir !

Risques psychologiques
Les tatouages évoquant la rébellion ou la révolte renforcent nos tendances dans ce domaine, au point que nous finissons par nous identifier à elles. Cela est également vrai pour ceux qui expriment la haine et la vengeance. Quant à ceux qui touchent à l'occultisme, ils contribuent à nous emprisonner dans un monde spirituel contraire à celui dans lequel Dieu veut nous voir évoluer.

Premier exemple: Je porte sur l'omoplate droite un tatouage qui représente un fer à cheval avec l'inscription "vendredi 13". Ainsi, je voulais autrefois me protéger de la mauvaise influence que la superstition attribue au chiffre 13 et au vendredi 13. Ce tatouage inscrit, j'ai plongé à fond dans d'autres superstitions. Il ne fallait pas passer sous une échelle, voir un chat noir, etc. Mes pensées étaient bloquées par toutes sortes de superstitions; je n'arrivais pas à penser autrement. En peu de temps, j'étais devenu paranoïaque. J'avais peur de tout et de tous. Je me sentais espionné même par des inconnus; c'était devenu l'enfer sur terre !

Deuxième exemple: J'ai, sur l'avant-bras gauche, une fleur. Je l'ai appelée "pensée à ma mère". Malheureusement j'ai raté ce tatouage. Sous l'influence de l'alcool, j'ai recouvert cette première fleur par une autre. Dans l'entrelas du dessin, involontairement j'ai dessiné un lion.
Celui-ci me faisait flipper jusqu'à devenir fou. Je le voyais ouvrir et fermer sa gueule comme s'il voulait me croquer; cela m'arrivait à chaque fois que je consommais de la drogue.

Ces exemples vécus m'amènent à dire qu'un tatouage peut conduire à la folie. J'essayais de dissimuler ce qui se passait en moi, mais les mêmes pensées m'envahissaient sans cesse et elles jouaient sur le contour de ces dessins. Je n'avais sur moi aucun tatouage représentant le diable ou un démon. Pourtant, mes amis me voyaient changer au fur et à mesure que j'en ajoutais. Les tatouages relativement innocents, en apparence, que je portais sur moi me liaient déjà à des forces que je ne pouvais pas contrôler.

Une restauration est possible

Affranchissement des liens du passé
"Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l'on vous ouvrira, car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et I’on ouvre à celui qui frappe. "
Matthieu 7, versets 7 et 8
Si dans nos coeurs nous sommes prêts à changer de vie et d'état d'esprit, Dieu lui-même nous conduira à une vie meilleure. Soulignons-le, il ne suffit pas d'être sincère, il faut chercher Dieu de tout son coeur, lui demander qu'il se révèle. Ensuite il faut le croire et le suivre, dans l'obéissance et la pratique d'une vie saine.
Dieu n'a jamais fermé la porte de la vie à celui qui est droit de coeur. Bien plus, il nous a donné la possibilité changer, au travers de Jésus-Christ. Alors ne perdons pas patience, car Dieu veille sur son peuple. Il mettra tout oeuvre pour nous aider, dès que nous aurons décidé de suivre cette nouvelle voie.
Dieu guérira les conséquences de nos péchés que ce soit la paranoïa, la folie, les cauchemars ou le sentiment d'être mal dans sa peau! Il nous délivrera de la culpabilité et de la honte de porter sur notre corps des choses moches ou ratées.

Une nouvelle façon d'aborder la vie
Si comme moi, tu es tatoué, Dieu guérira ton être intérieur. Parfois même, il ira jusqu’à effacer des dessins son existence ou son autorité.,
J'ai par exemple entendu, en France, un serviteur de Dieu (pasteur) raconter le miracle suivant : un homme violent tatoué sur une grande partie de son corps, demande le baptême d'eau pour confirmer qu'il avait changé de vie. Après son immersion, alors qu'il se changeait, il revint en courant dans l'église torse nu. Toutes les personnes présentes virent de leurs yeux que le grand tatouage représentant une tête de bouc avait disparu.
Peut-être devras-tu aussi, comme moi, consulter un dermatologue pour enlever certains de tes tatouages. Ce sera là une preuve du changement qui s'est opéré en toi.
Mais sache aussi que, même avec les marques que tu continues à porter, Dieu peut se glorifier qui s'est produit dans ta vie, en te faisant porter des fruits pour la vie éternelle.

Une nouvelle création
Par conviction personnelle, j'ai choisi de me faire enlever mes tatouages de repris de justice et ceux qui me rappelaient ma vie passée de voyou. Dieu a guéri mon coeur et il a changé ma façon de penser : cela se voit sur les mains et les poignets.
Si tu le désires, Dieu va ainsi changer et même bouleverser tes idées et ta façon de voir la vie. Il transformera aussi ta manière de réagir face aux représentants de la justice et de l'ordre. Ton entourage familial et professionnel en sera surpris.
Mon ami, Dieu veut le meilleur pour toi. Il veut te faire du bien et prendre plaisir à la vie que tu mènes. Alors choisis de le suivre afin de vivre libre malgré des tatouages qui peuvent te rappeler un passé qui n’est pas à la gloire de Dieu.
Rappelle-toi ceci - notre corps est le temple du Saint-Esprit. Ton esprit, lui aussi, sera renouvelé, car l'amour de Dieu est plus fort que tout. Il guérira les blessures de ton corps, de ton esprit et de ton âme. Marche chaque jour avec lui, et t sera toi-même étonné de ce que Dieu fera de toi.
Toi qui n'es pas encore tatoué, mais qui serais tenté de le faire, cet article veut te mettre en garde. Fais attention, ne te laisse pas influencer par cette mode et par ceux qui veulent t'entraîner à mal faire, Abandonne toute révolte ou rébellion Ne mets pas ta main dans un engrenage qui, très vite, te happera tout entier<


Témoignage personnel

Déjà vers l'âge de 10 ans, je m'amusais à dessiner mon amertume. Je le faisais sur mes bras et exprimais ainsi ma révolte face à la vie tout comme ma soif inextinguible de liberté. Peu à peu, l'envie grandit en moi de me tatouer. Pour moi, c'était une manière d'imprimer ma vision de la vie, de façon indélébile, sur ma peau.
J'admirais les hommes tatoués car, à mes yeux, ils étaient pleinement libres - libres de faire ce qu'ils voulaient, où ils voulaient, quand ils voulaient. A l'âge de 17 ans, je suis passé à l'acte. Je désirais faire tatouer tout mon corps et gagner ma vie en tatouant les autres. Pour moi, c'était devenu une idée fixe.
Certains de ces tatouages exprimaient mon rejet du système familial et judiciaire, car toute ma vie ressemblait alors à un véritable enfer; amertume, haine, désirs de vengeance et révolte face à la société et à l'injustice, je me sentais exclu, rejeté par mes proches, même par mes camarades d'école. J'avais des copains... mais peu.
D'une certaine façon, il fallait que je prouve à mon entourage que j'étais quelqu'un; je ne voulais pas passer pour un nul. Un jour, je m'étais tatoué un poignard de la vengeance en jurant de tuer quelqu'un qui m'avait blessé profondément ! Peu de temps après ma rencontre avec Jésus, j'ai prié pour demander pardon à Dieu de m'être réservé le droit de la vengeance.
Grâce à ces marques, je voulais également démontrer que j'appartenais à une certaine couche de la société que j'admirais: les marginaux.
Pourtant, cinq ans plus tard, j'ai dû me rendre à l'évidence: les tatouages ne m'avaient pas donné la liberté; bien contraire, ils n'étaient que les marques de mes mauvais choix (haine, vengeance, crainte, etc.).
Matthieu Nugues
(Chaback.net - Toutes nos sources) ajoutée le 2005-06-23

Pénétration de l'occulte: Les racines païennes du piercing, du branding et des scarifications, par Alain Kreiss
(Chaback.net)

NDLR: Extrait du magazine Schadrack n°100, édité par l'association "Les Compagnons de Daniel"

Le piercing - une introduction
A ses débuts Serge Gainsbourg chantait: "des p’tits trous, des p’tits tours, encore des p’tits trous; des p’tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous!" Cela illustre bien le piège du piercing. Pour les adeptes, cette pratique est une suite logique du tatouage. Ce dernier, largement entré dans les mœurs, a perdu de sa charge anticonformiste. "C'est fatal; quand tu te passionnes pour le tatouage, tu tombes à un moment ou à un autre sur le perçage" explique un adepte du piercing.
La perforation d'un organe, serait-ce sous prétexte d'y accrocher un bijou, n'est jamais anodine, pas plus chez des peuples dits primitifs que pour les adolescents de nos sociétés postmodernes. Dans une société qui manque singulièrement de repères et de valeurs spirituelles, chaque génération se bricole efficacement des rites de passage qui en tiennent lieu. Dans un univers matérialiste où la science a supplanté la religion, le corps est sacralisé, la douleur refoulée. On est bien loin des marques initiatiques des sociétés sauvages, et pourtant la connotation magique du piercing perdure.
"Le piercing est une expérience spirituelle qui m'a appris à dissocier le corps de l'esprit. Comme une paix intérieure, le sentiment étrange de retourner d'où l'on vient." (Témoignage d'un jeune qui en a déjà fait une dizaine et qui veut continuer.)
Alain Kreis

3 groupes ont remis le piercing au goût du jour

1 - Les punks
II est difficile d'imaginer, en 1975, que cette bande de jeunes un peu paumés de la banlieue de Londres serait à l'origine d'un mouvement de renommée mondiale, très prolifique et créatif, qui allait influencer durablement la musique, la mode, le design et le cinéma.
Rois du bricolage, les punks bidouillent leurs accoutrements avec beaucoup d'imagination et de cynisme: vêtements déchirés, tenues en sacs poubelles, chaînes à vélo, attirail sadomasochiste, bottes à pointes d'acier, cuirs cloutés, ceintures à pointes et colliers de chiens, épingles à nourrice dans le nez, les joues ou les sourcils, croix gammées, lames de rasoir et autres crucifix accrochés à l'oreille, crêtes iroquoises aux couleurs flamboyantes, sans oublier le rat sur l'épaule!
Ils sont rendus méconnaissables à force de lacérations, de perforations et d'assemblages hétéroclites.
A l'opposé du naturel prôné par les hippies, les punks arborent ostensiblement les ordures de la société de consommation, pour signifier le refus de ses valeurs. Le piercing suggère la sauvagerie, manière cynique d'insinuer qu'elle est chez nous et non pas chez les peuples dits primitifs; il fait aussi référence, avec les accessoires sadomasochistes, aux perversions, aux déviances, à l'obscénité à la rébellion, à la violence .et au déni de soi... toutes choses qui sont dérangeantes et choquantes à dessein pour notre société bourgeoise et évoluée de cette fin de 20e siècle.
II faut aussi voir que les punks ont été les porte-parole d'une génération qui a fait les frais de la crise économique et du chômage: désillusionnés et tout aussi déracinés, si pas plus que les groupes punk rock qu'ils adulent, des jeunes disaient leur désespoir avec le No Future des Sex Pistols, par exemple. Par la suite, le mouvement punk a évolué et s'est diversifié en différents courants jusqu'à nos jours.


2 - Les néoprimitifs
Ils désignent, en Occident, les adeptes les plus extrémistes des modifications corporelles ancestrales: piercing, tatouage, scarifications, branding (marquage du corps au fer rouge) ils se réclament des traditions des peuples primitifs.
Dans les années 70 sur la côte ouest des Etats-Unis un petit noyau d'individus (issus pour certains des milieux sadomasochistes, mais revêtant la journée un costard tout à fait convenable) partagent une même fascination pour les modifications corporelles et les rites de certaines tribus sauvages, mais aussi pour le bizarre, l'étrange et le pervers. Ils sont à l'origine de la version propre et aseptisée du piercing et de son déferlement actuel. Parmi les principaux protagonistes de l'époque, on peut citer un multimillionnaire américain excentrique, quelques hommes-grenouilles, un encadreur de tableaux et un fakir américain fasciné par les moeurs tribales s'exprimant dans le corps, qu'il découvre dans le National Geographic.
La demande augmentant, des salons pratiquant le piercing et vendant des bijoux adaptés (spécialement aux organes génitaux) s'ouvrent dans plusieurs grandes villes des USA, puis d'Europe. Ceux qui fréquentent ces salons sont souvent assez marginaux : les adeptes du sadomasochisme, les héritiers des punks, du hard rock et de la techno, les skinheads, les grunges et les gothiques, les milieux gays et les motards, les squatters et les toxicomanes. Pour certains, le piercing est un prolongement naturel du tatouage ; ces deux types de décoration sont d'ailleurs souvent liés.
Contrairement aux punks qui exprimaient leur désespoir au travers du piercing, les néoprimitifs le considèrent comme un embellissement, un enrichissement émotionnel, spirituel et sexuel. II s'agit, disent-ils, de faire du corps une oeuvre d'art, sanctifiée par le sang et d'étranges stigmates.
En résumé, c'est un étrange mélange de primitivisme, de sadomasochisme et de prétentions esthétiques derrière lesquelles on peut reconnaître une perversion singulière et des tendances pathologiques à l'automutilation, le tout déguisé en mouvement culturel.
Les milieux fétichistes ou sadomasochistes
Depuis un certain temps déjà, la mode s'est emparée des accessoires et de l'imagerie agressive du sadomasochisme: corps moulé de cuir et de latex, étranglé par des corsets et des lanières, décoré de piercings et de tatouages, cravaches et talons invraisemblables. Les panoplies de la domination ont quitté les salles de torture, les asiles psychiatriques et les salons feutrés pour s'infiltrer dans la rue et les défilés,... ou quand les signes du pathologique sont adulés comme le comble du chic!
La mode fétichiste est l'héritière de trois révolutions: en premier, celle des mouvements féministes dans les années 60, qui dénoncent l'image de "la femme-objet", revendiquent leur place avec colère et entrent dans des luttes de pouvoir; ensuite, celle du mouvement homosexuel qui jette le trouble, oblige à repenser la sexualité, bouleverse les repères et répand l'androgynie. Enfin, dans les années 70, la mode s'imprègne d'érotisme pervers et de toute une imagerie sadomasochiste; de nombreux stylistes se font alors un peu partout un nom dans le genre fétichiste. Un des attraits du sadomasochisme, c'est qu'il évite les luttes de pouvoir entre hommes et femmes en leur substituant la dualité domination/soumission, maître/esclave, qui n'est pas déterminée par les sexes.
Depuis 20 ans, le phénomène n'a cessé de s'amplifier; une multitude de clubs fétichistes ont vu le jour et ont contribué à la diffusion de l'imagerie sadomasochiste parmi une foule grandissante de curieux,... qui n'en adoptent pas forcément les pratiques; ils en adorent surtout le look, avec pour conséquence une banalisation du piercing, du tatouage et des looks pervers, et l'abandon des derniers tabous les concernant. Depuis quelques années, les gays, sadomaso et autres love parades fleurissent un peu partout dans les grandes villes, rendant très visible diverses perversions, le flou de beaucoup de repères, bref le malaise ambiant de nos sociétés.
Justement, avec notre manque de valeurs spirituelles et de repères, l'idée ancestrale que pour "être" il faut paraître, et que pour paraître il faut souffrir, fait son chemin. Sur le plan physique, certains se paient des chutes de tension vertigineuses, d'autres tournent de l'oeil. Tout le monde s'accorde à le reconnaître: le piercing est douloureux, ennuyeux, compliqué à gérer. II faut prendre un soin jaloux de ses bijoux, observer une hygiène irréprochable, combattre les infections, éviter parfois les vêtements ajustés, le tabac, le maquillage et autres substances irritantes, s'abstenir dans certains cas de relations sexuelles. Ceux qui se font piercer la langue en sont réduits à ingurgiter des purées et autres petits pots destinés aux porteurs de dentiers ou aux nourrissons... sans parler des problèmes spirituels dus aux racines du piercing.
Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ?

Alain et Anne Kreis d'après le livre " Piercing - Rites ethniques, pratique moderne ", de Véronique Zbinden

3 - Nouvelles tendances
"Esclaves des marques ou marques d'esclaves?" Le piercing étant désormais commun et presque dépassé, c'est au tour des cicatrices volontaires de devenir très "tendance." Après le piercing et le tatouage, c'est au tour des cicatrices tribales de revenir au goût du jour chez les jeunes Occidentaux urbains. Plus rétro que ça, tu meurs!

Le branding
Aujourd'hui, les modes se suivent à toute allure: le dernier must arrivé chez nous s'appelle le "branding", c'est-à-dire le marquage d'un sigle ou d'un dessin au fer rouge sur la peau." Une seconde d'exposition à un bout de métal brûlant, un grésillement, un soupçon de fumée et voici que débute une oeuvre artistique", raconte un adepte du branding.
Le marquage au fer n'est pas nouveau. On y avait recours sur les criminels et les esclaves. Les Français marquaient au fer rouge les criminels d'une fleur de lys sur l'épaule, afin d'en faire pour toujours des parias dans le monde civilisé. Puis ce fut le tour des protestants de recevoir cette marque. Jusqu'au 18e siècle, on marqua les voleurs de la lettre "S", pour en faire des serviteurs.
Une résurgence du marquage est venue dans les années 20 et 30, lorsque cela est devenu très populaire, au sein d'une même fraternité, de montrer leur allégeance à l'organisation par ce moyen. La pratique existe toujours et de nombreuses célébrités - surtout composées de Noirs - telles que Michael Jordan, la star des Chicago Bulls, Emmit Smiths des Dallas Cow-boys et le révérend Jesse Jackson portent gravées dans leur peau les lettres grecques de leur fraternité.
Pendant un temps, taper sur des portemanteaux en fil de fer pour leur donner une forme décorative et s'en servir comme fer à marquer, était le divertissement préféré du samedi soir de certains jeunes Américains. Aujourd'hui, l'intérêt pour le branding connaît un regain de popularité.

Les scarifications
La tendance étant au retour aux sources et aux modes ethno, voici donc chez nous la mode des scarifications (1), surgie du fond des âges; serait-ce une ultime provocation?
Pour les jeunes citadins d'Occident, c'est un nouveau jeu; ils s'amusent à se lacérer les joues ou d'autres parties du corps pour y graver des motifs qui resteront à vie. Est-ce juste pour le plaisir et pour l'esthétique?
En Europe, la pratique des scarifications a existé avant Jésus-Christ et perduré jusqu'au Moyen Age dans certaines régions. Elle est encore très présente en Afrique, dans les villages, mais aussi en ville chez les anciennes générations. II s'agit alors essentiellement de signes de reconnaissance ethnique. En Afrique noire, la pratique ancestrale de la scarification répond autant à des besoins thérapeutiques qu'identitaires, religieux, sociaux et esthétiques. Aujourd'hui interdite par certains gouvernements, la pratique subsiste cependant dans les moeurs de nombreuses communautés. En fait, ces cicatrices sont d'abord perçues comme belles par les ethnies qui les pratiquent. Signes de courage, elles possèdent aussi souvent des pouvoirs magiques.
Un des pionniers de la pratique en France nous dit: "Chez nous, cela rejoint toujours la démarche tribale, pour représenter et changer quelque chose en soi. C'est vraiment une modification profonde; psychologiquement, c'est le sens rituel qui ressort, certains changent même de noms après. C'est pour changer de statut, te faire avancer...
On s'attendait à des gens qui avaient déjà une culture tribale. On a eu des tatoués, mais petit à petit d'autres sont venus. J'ai scarifié des gens non-tatoués, non-piercés, mais pour qui la scarification faisait partie d'une quête personnelle. Ce n'est pas uniquement décoratif, c'est bien plus brut que ça... L'intéressant, c'est le passage à l'acte, faire le choix de se réapproprier, voire de renforcer son identité, même si ce n'est pas toujours conscient au départ. Le rituel est parfois vital dans certaines tribus. Ici, cela rejoint un peu ces considérations."Inutile de préciser que ces pratiques sont très douloureuses, et cela durant un certain temps. Le branding par exemple, produit une brûlure au deuxième ou au troisième degré, avec un risque élevé d'infection.
Certains jeunes Africains vivant chez nous se posent des questions en voyant ces Occidentaux, alors qu'ils sont si heureux d'avoir échappé, parfois de peu, aux cérémonies traditionnelles de leur pays.
Et un journaliste de conclure: "C'est clair, un petit tour en Afrique ferait le plus grand bien à certains. Car à voir les timbrés et autres fondus du citron de nos contrées qui se gravent des âneries cabalistiques un peu partout..."
Alain Kreis
(1) Incisions superficielles de la peau faites au moyen de scalpels, lames de fer, crochets, aiguilles de fer, verre, coquillages ou épines. Après l'incision, il y a un traitement spécial de la cicatrisation; pour obtenir une chéloïde, il faut vraiment que la cicatrisation dégénère.
(Chaback.net - Toutes nos sources) ajoutée le 2005-06-23

 

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