Hitler  Préfigure de l'Antéchrist

Dernière mise à jour: Août 2018

Hitler

" [...] l’homme nouveau vit au milieu de nous ! 

il est là  ! s’écria Hitler d’un ton triomphant. Cela vous suffit-il ? 

Je vais vous dire un secret. J’ai vu l’homme nouveau.

Il est intrépide et cruel.

J’ai eu peur devant lui " .

(Hitler) 

 

Adolpf Hitler

Adolpf Hitler

 

" [...] l'œuvre commencée par le Christ, je la mènerai à son terme " ..

(Hitler)

 
 

 

 

site ami d'Israël

 

Portrait d'Hitler

Adolphe_Hitler

avec sa célèbre moustache,

 

 

Photo originale d'Hitler  permettant de voir la couleur de ses yeux

Photo originale d'Hitler

permettant de voir la couleur de ses yeux

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Hitler et son regard Sanpaku

 

son regard Sanpaku,

 

Hitler en pose

Un Peuple, un Royaume, un Guide!

"Hitler" (= 666 si A = 100...) (si proche du nom "Himmler")...

avec ses doctrines...

Eglise "nazifiée"

Sources: http://www.luth-braunschweig.de/luth-bs/aktuell/bilder/naziDomkaputt.jpg

sa religion "revisée"...

 

 

Hiutler le visionnaire

 

sa conviction d'être un visionnaire...

 

 

Hitler en 1918

Hitler en 1918

 

 

sa conviction d'être un élu, un "appelé" en sortie de la guerre 14-18...

 

 

Nazis assistant à la messe

Nazis assistant à la messe

 

et sa bible (1)...

 

Peinture exécutée par Hitler

 

 

Peinture exécutée par Hitler

 

Peintures exécutées par A. Hitler

 

 

son sens artistique quand il peignait pendant sa jeunesse...

 

Nains de Disney par A Hitler

Aquarelles attribuées à "A.H." ou A. Hitler (© Reuters)

 

 

ou ses derniers jours

 

Hitler en tenue Bavaroise traditionnelle
Hitler en tenue Bavaroise traditionnelle

Hitler en tenue Bavaroise traditionnelle

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son attachement pour la tradition Germanique,

"Mutter Maria" - 1913  Peinture exécutée par A. Hitler  sources: le livre "Adolf Hitler als Maler und Zeichner. Ein Werkkatalog der Ölgemälde, Aquarelle, Zeichnungen und Architekturskizzen"

"Mutter Maria" - 1913

Peinture exécutée par A. Hitler

sources: le livre "Adolf Hitler als Maler und Zeichner. Ein Werkkatalog der Ölgemälde, Aquarelle, Zeichnungen und Architekturskizzen"

pub. Billy F. Price, Amber-Verlag, 1983, p. 65.

Sources; http://www.germanvictims.com/2013/05/16/muttertag/

 

 

son attirance pour le religieux ...

Hitler à une sortie de cathédrale

A. Hitler sortant d'une église

Sources;http://www.bloomington.in.us/~lgthscac/churchandstate.jpg

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sa foi de pieu Catholique...

 

Hitler aux côtés d'une religieuse

Hitler photographié aux côtés d'une religieuse

 

 

son sens du contact...

 

 

 

Hitler photographié avec deux  enfants

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Hitler photographié avec un enfant

 

Hitler et enfants

 

Hitler et enfants

Images colorisées

Copyright rue des archives

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Sources: http://www.dailymail.co.uk/pages/live/articles/news/worldnews.html?in_article_id=505439&in_page_id=1811

 

 

Hitler peint avec une enfant

 

 

 

son amour pour les enfants...

 

programme d'éducation raciale dans les écoles du temps d'Hitler

 

son programme d'éducation raciale dans les écoles...

 

 

Hitler approchant un faon

 

son amour (totalement simulé) pour les animaux...

 

Michael Jackso

 

que l'on retrouve chez un de ses fans dans le monde futur comme avec le cas de Michael Jackson!

 

 

Hitler et son berger Allemand

 

 

son amour pour les animaux... domestiques... (son côté "berger" peut être, berger Allemand...)

 

 

Hitler et son chien loup

 

 

ou chien "loup" totemique ("Adolphe" étant lié au mot "wolf" ou "loup" en Allemand)

 

 

 

 

Hitler saluant

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Salut d'Hitler

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son salut...

 

Salut Hitlérien exécuté par un religieux

Salut Hitlérien exécuté par un religieux

ou "des" religieux!

 

 

celui de ses "fidèles"...

 

 

 

 

 

Hitler et Mussolini
Hitler et Franco

 

 

celui de ses amis...

Hitler et Mussolini

Hitler accueillant Mussolini

ses chers amis...

Hitler et Goering

Hitler et Göring

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ses fidèles collaborateurs...

religieux nazis

 

Hitler avec un représentant du pape Pie XII

Hitler avec un représentant du pape Pie XII

Hitler avec un représentant du pape Pie XII

 

Salut Nazi de Pretres

ses fidèles "bergers"...

Hitler et Mussolini

Mussolini dt Hitler

 

aussi bien à sa droite...

Hitler et Mussolini

Hitler et Mussolini

 

qu'à sa gauche...

 

 

Jeunesse Hitlérienne

 

 

ses jeunes enrôlés en masse,

 

Joseph Razinger, futur pape Benoît XVI

Joseph Razinger, futur pape Benoît XVI

 

dont certains seront appelés aux plus hautes fonctions,

hitler assitant à un défilé

Hitler, Mussolini...

sa cour...

Hitler en revue

son "amour" de l'ordre...

Hitler et Hermann Göring

Hitler et Hermann Göring

gagné et assuré par la Gestapo créée par son ami Hermann Göring...

 

Rallye Nazi à Nuremberg en 1937

Rallye Nazi à Nuremberg en 1937

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Jour du Parti à Nuremberg

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procession nazie à Nuremberg

 

Procession nocturne de SS à Nuremberg avec des torches,

encadrés de 150 projecteurs de la DCA manipulés par des soldats

afin de constituer une cathédrale de lumière.

ses grand-messes...

 

Autel de Pergame à Nuremberg

Copie de l'autel de Pergame (trône de Satan) à Nuremberg lors d'une fête du parti nazi en 1936

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(voir l'original importé à Berlin)

Hitler à Nuremberg

Cérémonie Nazie à Nuremberg

Cérémonie Nazie à Nuremberg

Perspective depuis la tribune de l'autel de Pergame à Nuremberg

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Cérémonie Nazie à Nuremberg

Gros plan: détail de la tribune

son autel...

Hitler au micro

son utilisation de nouvelles technologies comme la radio diffusion...

Hitler en  discours

ses sermons...

Portrait d'Hitler

son sens de la pose...

Hitler peint par Roman Jaschin

pour être immortalisé par un peintre comme Roman Jaschin

Hitler de profil

son profil...

Hitler en inspection

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d'un homme de terrain...

Portrait d'Hitler dans son bureau

et de bureau...

Hitler devant la tour Eiffel

Hitler devant la Tour Eiffel depuis le Trocadero

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ses photos-souvenirs...

Photographie  d'Hitler

 

de jeunesse...

Hitler devant statue

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son sens de l'esthétisme...

statue d'Hitler sculptée dans le bois

Effigie d'Hitler en bois à l'intérieur d'une église

son impact sur l'histoire...

 

Portrait d'Hitler

 

 

Portrait d'Hitler

 

le parallèle de l'Histoire avec Napoléon 129 ans plus tard:

129 ans

Révolution Française en 1789

• 129 ans après: Révolution Allemande en 1918

Avènement de Napoléon en 1799

• 129 ans après: Avènement d’Hitler en 1928

Napoléon sacré empereur en 1804

• 129 ans après: Hitler devient Führer en 1933

Campagne de Russie en 1812

129 ans après: Campagne de Russie en 1941

Défaite de Napoléon en 1815

• 129 ans après: défaite de Hitler en 1944

 

son mysticisme...

Portrait peint d'Hitler

sa conscience de s'inscrire dans l"Histoire" de son pays d'adoption...

Hitler

son charisme...

Portrait peint d'Hitler en chevalier teutonique

son mysticisme poussé à son paroxysme...

 

 

Hitler et l'occultisme

 

son attraction immodérée pour l'occultisme et la sorcellerie...

Portrait peint d'Hitler

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sa détermination...

Portrait peint d'Hitler

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Son sens de la grandeur...

théorie de la terre creuse

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théorie de la terre creuse

terre creuse

sa vision d'une nouvelle cosmogonie avec la théorie de la terre creuse,

 

Hitler à la tribune

ses discours...

Hitler à la tribune

enflammés...

Hitler en tribun

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Hitler visionnaire

d'apprenti-prophète...

 

 

Hitler en discours

 

déterminé,

Jacquette de DVD: secret diaries of Adolf hitler

consignés dans ses journaux intimes...

swastika Hilerienne

sa ou ses croix,

Hitler et sa croix gammée

ses emblèmes,

son "Notre Père" (Pater Noster) remplacé par "Notre Führer" et récité dans les écoles...

 

Hitler et Porsche

 

 

Hitler devant la maquette d'une Volkswagen et de F. Porsche

 

 

Hitler chez Volkswagen

Sources: http://www.vintag.es/2013/11/hitler-at-cornerstone-ceremony.html

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ses promesses de Père Noël avec sa "Volkswagen" ("voiture du peuple")...

 

Décoration Nazie swastika

 

Hitler reveillonant à Noël

 

 sa détestation de fêtes religieuses chrétiennes comme Noël même s'il réveillonnait et acceptait les cadeaux,

Jeux Olympiques de 36 à Berlin

ses Jeux Olympiques à Berlin en 36...

Hitler en congrés

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ses emblêmes...

Gott mit uns

Gott mit uns

Sources: http://www.redrat.net/thoughts/iraq/gott_mit_uns.jpg Sources: http://www.ibka.org/infos/gmu2.jpg

 

"Gott mit Uns"

"Dieu avec nous"

 

son "Gott mit Uns" (DIEU avec nous) sur les boucles de ceinturons des tortionnaires SS qui ont tant choqué leurs victimes...

Etoile Juive

sa "marque (2)" de persécution et de rejet...

 

Portail au camp de Dachau

 

 

Arbeit macht Frei

 

"Arbeit macht frei"

"Le travail rend libre"

Sources: http://www.scrapbookpages.com/Dachau/DachauTour11b.jpg

Portail à l'entrée des camps de concentration de Dachau et d'Auschwitz

Camp de concentration

ses slogans esclavagistes et cyniques comme le "Arbeit macht frei" ("le travail rend libre") à l'entrée des camps de concentration...

 

selfie d'hitler dans une musée Indonésie

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sa postérité de cire qui fait l'objet de selfies de mauvais goût dans une musée Indonésien...

Hitler et Staline

sa collaboration avec Staline...

Pacte Germano-soviétique

Pacte Germano-soviétique daté du 23 Août 1939

signé par Von Ribbentrop et Molotov, en présence de Staline

Sources: http://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_germano-sovi%C3%A9tique

pendant 666 jours...

 

Timbre Hitler

Hitler

 

Timbre Himmler

Himmler

ses rites démoniaques initiatiques accomplis par son "Doppelgänger" (double) Himmler (avec un nom semblable à une seule lettre près),

Himmler en visite à Dachau

Sources: http://www.scrapbookpages.com/Dachau/HimmerVisit.gif

Himmler visitant le camp de concentration de Dachau

"sa" "solution finale"...

Four crématoire au camp de Majdanek

Sources: http://www.zundelsite.org/english/leuchter/report1/graphics/majdanek_crematorium.jpg

Four crématoire au camp de Majdanek

 

Avec sa compagne Eva Braun devenue sa femme juste avant leur pseudo "suicide", autre "solution finale"...

son 3e Reich, un règne millénaire (3) parodique de celui de Jésus-Christ...

Haunebu III

Haunebu

ses armes et technologies secrètes,

son "génie" (4) inspiré pour les plans de bataille...

ses mensonges dignes du "Père du mensonge"...

ses facultés médiumniques...

Hitler alien

Intra ou extra-terrestre?

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ses mauvaises fréquentations, connues, occultes ou d'un autre monde...

Lance dite du Destin

Sources: http://www.khm.at/data/page477/Die_hl_Lanze_250.jpg

Lance du centurion longinus

sa vénération pour une relique (5)...

la complicité de ROME la Grande Prostituée (avec ses silences, ses manquements et ses compromissions),

sa haine pour "son" peuple qui n'était pas à la hauteur de ses rêves,

sa haine pour le christianisme,

son arrivée au pouvoir saluée comme celle d'un Messie,

ses prophètes "d'en bas", sa survie insolente sur le front pendant la guerre de 14/18 et ce en dépit des complots et des attentats par la suite,...

 

 

son "ultime" photo "officielle" dans son Bunker à berlin le 30 Avril 1945.

Ces "traits de caractère" liés à cette figure historique non contestable, n'étaient qu'une répétition parodiante de la véritable Apocalypse future, car toutes les prophéties Bibliques s'accompliront en leur temps, une Apocalypse à l'échelle cosmique que l'humanité a à présent les "moyens potentiels" de... s'offrir.

Hitler à un âge avancé

sa mort énigmatique, en Amérique du Sud et non à Berlin, à un âge avancé?

Le Mystère d’iniquité (6)

Voir aussi le chapitre sur le mystère d'iniquité.

goulags staliniens

Carte des goulags sous le régime de staline en URSS

Chaque point sur cette carte représente un camp d'internement

Le pacte germano-soviétique signé entre Hitler et Staline le 24 Août 1939, scellé le 26 du même mois sera rompu le 22 juin 1941, soit 666 jours " d’alliance " après! 

 

pacte Germano-soviétique

 

Pacte Germano-soviétique daté du 23 Août 1939

signé par Von Ribbentrop et Molotov

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_germano-sovi%C3%A9tique

Preuve supplémentaire qui aurait tendance à démontrer que le mystère d’iniquité est bien à l’œuvre et participe historiquement à l’ébauche des signes avant coureurs manifestes de l’avènement métahistorique de la Bête ANTICHRIST dont l'esprit a pénétré et digéré les choses cachées qui lui sont à elles seules accessibles comme l’épître aux Thessaloniciens l’annonce sans détour, car là aussi apparaît ce grand mystère d’iniquité qui peut être antinomiquement opposé au mystère de la Grâce, les 2 mystères antagonistes étant directement reliés à la puissance divine, symbolisée par le chiffre 7 qui scande l’enchaînement des événements apocalyptiques frappant l’humanité en dérive, lesquels mystères cachés, donc occultés, peuvent être de la même manière mis en opposition à la sagesse cachée dont Paul évoque la présence dans sa 1ere épître aux Corinthiens (2/6-16) dont l’origine pourrait se rattacher au grand prêtre MELCHISEDECK.

" [...] Il suffit pour cet homme du châtiment qui lui a été infligé par le plus grand nombre, en sorte que vous devez bien plutôt lui pardonner et le consoler, de peur qu'il ne soit accablé par une tristesse excessive. Je vous exhorte donc à faire acte de charité envers lui; car je vous ai écrit aussi dans le but de connaître, en vous mettant à l'épreuve, si vous êtes obéissants en toutes choses. Or, à qui vous pardonnez, je pardonne aussi; et ce que j'ai pardonné, si j'ai pardonné quelque chose, c'est à cause de vous, en présence de Christ, afin de ne pas laisser à Satan l'avantage sur nous, car nous n'ignorons pas ses desseins. Au reste, lorsque je fus arrivé à Troas pour l'Évangile de Christ, quoique le Seigneur m'y eût ouvert une porte, je n'eus point de repos d'esprit, parce que je ne trouvai pas Tite, mon frère; (2:13) c'est pourquoi, ayant pris congé d'eux, je partis pour la Macédoine. Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous en tout lieu l'odeur de sa connaissance! Nous sommes, en effet, pour Dieu la bonne odeur de Christ, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent:aux uns, une odeur de mort, donnant la mort; aux autres, une odeur de vie, donnant la vie. Et qui est suffisant pour ces choses? (1 Corint. 2/6-16)

— Place rouge, magasin Gum, St Basile, tour Spaskaïa, mausolée de Lénine et remparts du Kremlin — Moscou —

Place rouge, magasin Gum, St Basile, tour Spaskaïa, mausolée de Lénine et remparts du Kremlin — Moscou —

Pas de copyright Document personnel Gérard Colombat Juin 2010 —

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La présence du trône de Satan devant le Kremlin à Moscou constitue une preuve tangible parmi d'autres.

D’autre part il ne faut pas omettre la part active, millénaire, d’occultation opérée par "les docteurs de la loi" (Luc 11/52), les modes d’interprétation sage, propre à l’assistance de l’ESPRIT SAINT tout aussi actif et omniprésent, s’appliquant à des niveaux " d’entendement " auquel les "charnels non spirituels" depuis trop longtemps et volontairement déconnectés du monde divin et de ses exigences, ne pourront accéder, la perle selon les paroles mêmes de JESUS n’étant pas à jeter aux pourceaux.

Le nombre 666, charade "indéchiffrable" si ce n’est par ceux qui ont leur nom inscrit dans le Livre de Vie et ce à une époque connue de DIEU seul, pour s’affranchir du fardeau Adamique, sur le seuil des nouvelles demeures et de la JERUSALEM CELESTE, demeure "sacré", au delà de la malédiction crépusculaire de fin des temps (tels que nous les connaissons) qu’il engendre car il est voulu par DIEU et ses " puissances d’égarement " séduisant les hommes rebelles, criminels parce qu’ils pêchent contre l’ESPRIT, orgueilleux ou idolâtres qui n’ont pas voulu croire à La VERITE et au salut gratuit, ultime garantie d’une proposition de libre arbitre et de choix entre un sacrifice accepté pour avoir droit à la vie Eternelle auprès d’un DIEU OMNIPOTENT ou une soumission à  "l’homme de perdition" pour ne pas perdre un reste de vie charnelle sans avenir céleste si ce n’est la condamnation à la seconde mort définitive, spirituelle ouvrant sur une éternité de tourments et de peines, privée de la présence de DIEU.

 

UFO et U-BOOT Allemands

 

 

 

UFO  Allemand en fin de guerre 40/45

 

 

Source:

http://www.geocities.com:80/Athens/Olympus/7821/aliendisk2.jpg

Source:

http://www.geocities.com:80/Athens/Olympus/7821/aliendisk1.jpg

Cette soumission à une autorité apparemment " prodigieusement incroyable et inouïe " représente à sa façon, une démarche d’alliance pour un monde abyssal avec les Puissances de l’air ou celles d'en bas que constituent les anges déchus, Puissances invisibles jusqu’alors, si l’on fait abstraction des OVNIS et de leurs occupants qui pratiquent depuis longtemps le voyage "multi transdimensionnel" ou assimilé et sont confinés à des espaces souterrains tout aussi conventionnellement inaccessibles et inconnus de "l’homme de la rue".

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Cieux! prêtez l'oreille, et je parlerai; Terre! écoute les paroles de ma bouche. Que mes instructions se répandent comme la pluie, Que ma parole tombe comme la rosée, Comme des ondées sur la verdure, Comme des gouttes d'eau sur l'herbe! Car je proclamerai le nom de l'Éternel. Rendez gloire à notre Dieu! Il est le rocher; ses oeuvres sont parfaites, Car toutes ses voies sont justes; C'est un Dieu fidèle et sans iniquité, Il est juste et droit. S'ils se sont corrompus, à lui n'est point la faute; La honte est à ses enfants, Race fausse et perverse. Est-ce l'Éternel que vous en rendrez responsable, Peuple insensé et dépourvu de sagesse? N'est-il pas ton père, ton créateur? N'est-ce pas lui qui t'a formé, et qui t'a affermi? Rappelle à ton souvenir les anciens jours, Passe en revue les années, génération par génération, Interroge ton père, et il te l'apprendra, Tes vieillards, et ils te le diront. Quand le Très-Haut donna un héritage aux nations, Quand il sépara les enfants des hommes, Il fixa les limites des peuples D'après le nombre des enfants d'Israël, Car la portion de l'Éternel, c'est son peuple, Jacob est la part de son héritage. Il l'a trouvé dans une contrée déserte, Dans une solitude aux effroyables hurlements; Il l'a entouré, il en a pris soin, Il l'a gardé comme la prunelle de son oeil, Pareil à l'aigle qui éveille sa couvée, Voltige sur ses petits, Déploie ses ailes, les prend, Les porte sur ses plumes. L'Éternel seul a conduit son peuple, Et il n'y avait avec lui aucun dieu étranger. Il l'a fait monter sur les hauteurs du pays, Et Israël a mangé les fruits des champs; Il lui a fait sucer le miel du rocher, L'huile qui sort du rocher le plus dur, La crème des vaches et le lait des brebis, Avec la graisse des agneaux, Des béliers de Basan et des boucs, Avec la fleur du froment; Et tu as bu le sang du raisin, le vin. Israël est devenu gras, et il a regimbé; Tu es devenu gras, épais et replet! -Et il a abandonné Dieu, son créateur, Il a méprisé le rocher de son salut, Ils ont excité sa jalousie par des dieux étrangers, Ils l'ont irrité par des abominations; Ils ont sacrifié à des idoles qui ne sont pas Dieu, A des dieux qu'ils ne connaissaient point, Nouveaux, venus depuis peu, Et que vos pères n'avaient pas craints. Tu as abandonné le rocher qui t'a fait naître, Et tu as oublié le Dieu qui t'a engendré. L'Éternel l'a vu, et il a été irrité, Indigné contre ses fils et ses filles. Il a dit: Je leur cacherai ma face, Je verrai quelle sera leur fin; Car c'est une race perverse, Ce sont des enfants infidèles. Ils ont excité ma jalousie par ce qui n'est point Dieu, Ils m'ont irrité par leurs vaines idoles; Et moi, j'exciterai leur jalousie par ce qui n'est point un peuple, Je les irriterai par une nation insensée. Car le feu de ma colère s'est allumé, Et il brûlera jusqu'au fond du séjour des morts; Il dévorera la terre et ses produits, Il embrasera les fondements des montagnes. J'accumulerai sur eux les maux, J'épuiserai mes traits contre eux. Ils seront desséchés par la faim, consumés par la fièvre Et par des maladies violentes; J'enverrai parmi eux la dent des bêtes féroces Et le venin des serpents. Au dehors, on périra par l'épée, Et au dedans, par d'effrayantes calamités: Il en sera du jeune homme comme de la jeune fille, De l'enfant à la mamelle comme du vieillard. Je voudrais dire: Je les emporterai d'un souffle, Je ferai disparaître leur mémoire d'entre les hommes! Mais je crains les insultes de l'ennemi, Je crains que leurs adversaires ne se méprennent, Et qu'ils ne disent: Notre main a été puissante, Et ce n'est pas l'Éternel qui a fait toutes ces choses. C'est une nation qui a perdu le bon sens, Et il n'y a point en eux d'intelligence. S'ils étaient sages, voici ce qu'ils comprendraient, Et ils penseraient à ce qui leur arrivera. Comment un seul en poursuivrait-il mille, Et deux en mettraient-ils dix mille en fuite, Si leur Rocher ne les avait vendus, Si l'Éternel ne les avait livrés? Car leur rocher n'est pas comme notre Rocher, Nos ennemis en sont juges. Mais leur vigne est du plant de Sodome Et du terroir de Gomorrhe; Leurs raisins sont des raisins empoisonnés, Leurs grappes sont amères; Leur vin, c'est le venin des serpents, C'est le poison cruel des aspics. Cela n'est-il pas caché près de moi, Scellé dans mes trésors? A moi la vengeance et la rétribution, Quand leur pied chancellera! Car le jour de leur malheur est proche, Et ce qui les attend ne tardera pas. L'Éternel jugera son peuple; Mais il aura pitié de ses serviteurs, En voyant que leur force est épuisée, Et qu'il n'y a plus ni esclave ni homme libre. Il dira: Où sont leurs dieux, Le rocher qui leur servait de refuge, Ces dieux qui mangeaient la graisse de leurs victimes, Qui buvaient le vin de leurs libations? Qu'ils se lèvent, qu'ils vous secourent, Qu'ils vous couvrent de leur protection! Sachez donc que c'est moi qui suis Dieu, Et qu'il n'y a point de dieu près de moi; Je fais vivre et je fais mourir, Je blesse et je guéris, Et personne ne délivre de ma main. Car je lève ma main vers le ciel, Et je dis: Je vis éternellement! Si j'aiguise l'éclair de mon épée Et si ma main saisit la justice, Je me vengerai de mes adversaires Et je punirai ceux qui me haïssent; Mon épée dévorera leur chair, Et j'enivrerai mes flèches de sang, Du sang des blessés et des captifs, De la tête des chefs de l'ennemi. Nations, chantez les louanges de son peuple! Car l'Éternel venge le sang de ses serviteurs, Il se venge de ses adversaires, Et il fait l'expiation pour son pays, pour son peuple. Moïse vint et prononça toutes les paroles de ce cantique en présence du peuple; Josué, fils de Nun, était avec lui. Lorsque Moïse eut achevé de prononcer toutes ces paroles devant tout Israël, il leur dit: Prenez à coeur toutes les paroles que je vous conjure aujourd'hui de recommander à vos enfants, afin qu'ils observent et mettent en pratique toutes les paroles de cette loi. Car ce n'est pas une chose sans importance pour vous; c'est votre vie, et c'est par là que vous prolongerez vos jours dans le pays dont vous aurez la possession, après avoir passé le Jourdain. Ce même jour, l'Éternel parla à Moïse, et dit: Monte sur cette montagne d'Abarim, sur le mont Nebo, au pays de Moab, vis-à-vis de Jéricho; et regarde le pays de Canaan que je donne en propriété aux enfants d'Israël. Tu mourras sur la montagne où tu vas monter, et tu seras recueilli auprès de ton peuple, comme Aaron, ton frère, est mort sur la montagne de Hor et a été recueilli auprès de son peuple, parce que vous avez péché contre moi au milieu des enfants d'Israël, près des eaux de Meriba, à Kadès, dans le désert de Tsin, et que vous ne m'avez point sanctifié au milieu des enfants d'Israël. Tu verras le pays devant toi; mais tu n'entreras point dans le pays que je donne aux enfants d'Israël. (Deuteronome 32/1-52)

 

 

Etoile de David

Image avec effet de survol

 

Hitler a été totalement manipulé, initié, financé par les Illuminati et autres sociétés secrètes assimilées. Le grand père de G. W. Bush a largement collaboré et profité du système mis en place à titre d'essai à l'échelle Européenne avant application du N.O.M. ultime, le Nouvel Ordre Mondial. De nombreux signes servent actuellement d'indicateurs eschatologiques à ceux qui se penchent sur les Ecritures. Ainsi, alors que le 666e mois d'existence de l'Etat d'Iraël créé le 14 mai 1948 s'est écoulé du 14 Octobre au 14 Novembre 2003, l'entreprise IG Farben qui avait fait travailler 80 000 prisonniers Juifs et entre autres, produit le gaz Ziklon B utilisé dans les chambres d'extermination, a déposé son bilan le 14 Novembre 2003.

 

 

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"ER IST WIEDER DA"  "IL EST À NOUVEAU LA"  Best seller 2012/2013 de Timur Vermes

 

"ER IST WIEDER DA"

"IL EST À NOUVEAU LA"

Best seller 2012/2013 de Timur Vermes

 

 

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Photomontage: Hitler imaginé sans moustache

Photomontage: Hitler imaginé sans moustache

 

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Documents:

Tableau extrait du chapitre sur le trône de Satan.

 

1867

Berlin devient la capitale de la Confédération Germanique.

1898

Le Kaiser Guillaume II, régnant en Allemagne, visite la terre sainte en sa qualité de "Roi de Jérusalem".

1899

Les premières fouilles s'organisent sur le site antique de Babylone.

1902

L'autel de Pergame est reconstitué à Berlin. Le Kaiser (César) Guillaume II y organise des festivités extravagantes en l'honneur des dieux dans la plus pure tradition païenne comme marque de culminance de son règne.

1913

 

Porte d'Ishtar

Les premiers éléments de la porte d'Ishtar, surnommée "Porte de Enfers", quittent le site de Babylone pour le musée de Berlin.

Dragon-serpent

Cette porte, avec ses 337 (337 = "Shéol" ou "enfer" en alphanumérisation Hébraïque) représentations de serpent/dragons, menait à la tour de Babel et les Juifs déportés en captivité y avaient défilé en signe d'hommage aux dieux de Babylone, dont Marduck, le "Seigneur des anneaux"...

200 + 137 = 337

137 prophéties sont en relation avec la première venue de Jésus-Christ dans l'Ancien Testament.

200 autres prophéties annoncent la deuxième venue de Jésus dans le Nouveau Testament.

1914

L'Allemagne envahit la Belgique. La première guerre mondiale est enclenchée entraînant la mort de plus de 10 millions d'hommes.

1920

Prémices d'une nouvelle Théologie libérale. Dieu n'est plus Dieu! Les fondements Scripturaires sont contestés et remis totalement en question. La Bible est considérée comme non divinement inspirée, mais un ensemble de livres historiques, poétiques ou mythologiques. La divinité et l'incarnation de Jésus-Christ sont rejetées. L'antisémitisme revit avec pour argument le déicide, alors que ce sont les Romains qui ont crucifié Le Seigneur. Traditionnellement antisémite, le Vatican emboîte le pas. Le mouvement s'étend au monde entier.

1930

La porte d'Ishtar est totalement reconstituée avec son avenue processionnelle au musée de Berlin.

1934

Hitler ordonne qu'une reconstitution de l'autel de Pergame soit édifiée à Nuremberg, sur une piste d'atterrissage de Zeppelin, pour y organiser ses processions propres. Une nouvelle religion s'établit officiellement.

1936

L'édifice est inauguré à Nuremberg et la chasse aux Juifs, et autres ennemis déclarés par le régime s'organise.

1939/45

2e conflit mondial avec 55 millions de victimes et l'exécution de la "solution finale", c'est à dire la Shoa (6 millions de Juifs éliminés).

1945

Défaite et suicide d'Hitler. Une partie de l'autel de Pergame est démantelée et rapatriée comme butin à Leningrad. Le régime de terreur de Lénine et Staline prend forme.

1946...

Séparée de Berlin Est où se trouve le musée Pergame, l'Allemagne connaît une période de grâce et de renouveau économique. Le président chrétien Adenauer permet à la promesse divine (Genèse 12/2-3), de bénir ceux qui bénissent Israël, de s'affirmer. Alors que son pays est en ruines, il propose des réparations de guerre à Israël.

1958

A la demande de l'Allemagne, Kroutchev accepte de restituer ce butin et renvoie l'autel de Pergame à Berlin.

1959

L'autel de Pergame est à nouveau érigé au musée Pergame à Berlin

1989

Le mur de Berlin tombe en l'espace d'un Week-end. Avec la réunification EST/OUEST, une crise économique prévisible se profile.

1999

Berlin est à nouveau la capitale d'une Allemagne réunifiée avec son Reichstag reconstruit, qu'Hitler avait rendu si célèbre jusqu'à sa destruction en 1945. Le musée Pergame appartient désormais à la nation reconstituée.

2000...

Après la réunification, l'essor économique fulgurant de l'après guerre, laisse la place à une crise économique due à l'intégration de l'Allemagne de l'Est après la chute du mur, avec des mouvements sociaux et un taux de chômage record.

Les premiers ministres des 15 Etats membres se réunissent à Berlin et émettent une déclaration sans équivoque pour la constitution d'un Etat Palestinien en Israël, Etat qui serait reconnu avec ou sans l'accord d'Israël!

 

Lama Tibétain avec son salut digital en 666 et ses swastikas

Lama Tibétain avec son salut digital en 666 et ses swastikas

 

La svastika est très présente sur les ornements et les statues bouddhistes comme le montre le cliché d'une statue de Bouddha à gauche. La philosophie Bouddhiste est très en vogue comme à l'époque d'Hitler puisque son initiation s'est faite sous tutelle de moines Tibétains. En image de la pyramide du dollar, afin de séparer le corps de l'esprit, la tête s'isole du corps grâce à la méditation, ce qui permet en fait de faire le vide et de laisser la possibilité à des esprits démoniaques de prendre possession du sujet.

La recherche se fait graduellement, pas à pas ou "degré par degré" pour ouvrir le "3e œil" et accéder à une "Connaissance" supérieure à la suite d'une illumination intérieure. L'emploi de drogues ou de plantes hallucinogènes permet d'accélérer le processus. A ce stade, le sujet sous emprise d'une illumination Luciférienne est totalement séduit et trompé. C'est selon ce processus qu'Hitler, un homme commun, est devenu le personnage que l'on connaît sur le plan historique ou que l'on croît tout du moins connaître car la nature de sa quête religieuse et de ses rituels attenants est pratiquement inconnue du grand public.

 

On comprend alors quelle est la nature du "Dieu" qu'invoque à tout va Monsieur Bush Junior.

"Bouddha" signifie "porteur de lumière", exactement comme le nom de "Lucifer" en latin.

 

 

 

 

Hitler

L'ANTECHRIST

je me souviens de la conversation qui va suivre jusque dans ses moindres détails. Elle m'a laissé une impression indestructible; elle marque le début de mon éloignement progressif du parti : c'est ce jour-là que j'ai commencé à comprendre ce qu'était le national-socialisme et surtout ce qu'il voulait être. Nous étions réunis à la Chancellerie, dans les appartements d'Hitler. Un petit canapé, quelques sièges, une table. Mme Raubal, Mme Goebbels, Forster, Goebbels et moi, assis en rond. Derrière nous, le "Führer" , le nouveau Chancelier du Reich, était à sa table de travail et feuilletait des documents en discutant avec Julius Streicher et Wagner de Munich. On servit du thé et des petits gâteaux. Mme Raubal, la soeur de lait du Führer essaya bien d'amorcer une conversation banale, mais nous étions tous fatigués. Mme Goebbels fardée comme il n'était pas permis à une Allemande, écoutait attentivement Hitler, et de mon côté, pour rien au monde, je ne me serais laissé arracher à la conversation qui se tenait derrière moi et qui me semblait de plus en plus passionnante.  

La soirée était déjà fort avancée. Hitler avait été au Cinéma, honorer de sa présence un mauvais film patriotique à la gloire de Frédéric le Grand. Nous étions arrivés à la Chancellerie avant Hitler et nous attendions son retour. Goebbels entra le premier : "Quel film fabuleux! s'écria-t-il, un grand film; exactement celui qu'il nous fallait." Quelques instants plus tard, le Führer sortit de l'ascenseur. "Alors, et ce film?" lança Forster en guise de salut. "Une horreur, une immondice! Il faut le faire interdire par la police! Vraiment on commence à abuser de ces âneries patriotiques! "

--"Vous avez tout à fait raison mon Führer" approuva Goebbels, en s'avançant. "C'est un film bien faible et bien mauvais. Ah! nous avons encore une grande mission éducatrice à remplir." Le prince Auguste-Wilhelm de Prusse qui avait accompagné Hitler et qui voulait rentrer chez lui, laissa tomber avec nonchalance sur le seuil de la porte : "Il serait temps de faire une loi dans le genre de la loi sur la protection des animaux, afin d'empêcher qu'on maltraite les souvenirs historiques."  

Si la date de cette soirée m'est restée gravée dans la mémoire, c'est aussi à cause du jour qui la suivit. J'étais à midi chez Hitler. J'avais été lui faire mon rapport de bonne heure. Ce jour était d'une importance capitale car il avait vu naître l'institution des Statthalter ou représentants du Reich dans les divers pays. Cette mesure n'avait d'autre but que d'étouffer à temps les tendances séparatistes qui commençaient à se faire jour un peu partout. En Bavière, par exemple, le mouvement autonomiste redevenait très dangereux pour les nationaux-socialistes. Si la Bavière avait su profiter de l'heure et surtout si le Kronprinz Rupprecht avait montré plus de décision, il est probable qu'une monarchie Bavaroise aurait préparé au mouvement national-socialiste une fin rapide et brutale. La réforme de la vieille Allemagne aurait pris une autre direction et d'autres formes...   Notre conversation nocturne avait porté sur les graves soucis que causaient ces tendances. C'était pour en discuter en détail que deux Gauleiters Bavarois, Streicher, de Franconie, et Wagner, de Munich, avaient été convoqués à Berlin. Je n'avais pas écouté le début de la conversation. Mais derrière moi la voix d'Hitler s'éleva, stridente pour répondre à un propos de Streicher, et je prêtais l'oreille.  

"Les religions? Toutes se valent. Elles n'ont plus, l'une ou l'autre aucun avenir. Pour les Allemands tout au moins. Le fascisme peut, s'il le veut, faire sa paix avec l'Église. Je ferai de même. Pourquoi pas? Cela ne m'empêchera nullement d'extirper le christianisme de l'Allemagne. Les Italiens, gens naïfs, peuvent être en même temps des païens et des chrétiens. Les Italiens et les Français, ceux qu'on rencontre à la campagne, sont des païens. Leur christianisme est superficiel, reste à l'épiderme. Mais l'Allemand est différent. Il prend les choses au sérieux : il est chrétien ou païen, mais non l'un et l'autre. D'ailleurs, comme Mussolini n'arrivera jamais à faire de ses fascistes des héros, peu importe qu'ils soient païens ou chrétiens.".  

" Pour notre peuple, au contraire, la religion est affaire capitale. Tout dépend de savoir s'il restera fidèle à la religion judéo-chrétienne et à la morale servile de la pitié, ou s'il aura une foi nouvelle, forte, héroïque, en un Dieu immanent dans la nature, en un Dieu immanent dans la nation même, en un Dieu indiscernable de son destin et de son sang."

Après une légère pause, Hitler poursuivit : "Laissons de côté les subtilités. Qu'il s'agisse de l'Ancien Testament ou du Nouveau, ou des seules paroles du Christ, comme le voudrait Houston Stewart Chamberlain, tout cela n'est qu'un seul et même bluff Judaïque. Une Église allemande!.Un christianisme allemand? Quelle blague! On est ou bien chrétien ou bien allemand, mais on ne peut pas être les deux à la fois. Vous pourrez rejeter Paul l'épileptique de la chrétienté. D'autres l'ont déjà fait. On peut faire de Jésus une noble figure et nier en même temps sa divinité. On l'a fait de tous temps. Je crois même qu'il existe en Amérique et en Angleterre, encore aujourd'hui, des chrétiens de cet acabit, qu'on nomme des "unitaires" ou quelque chose dans ce goût-là". Toute cette exégèse ne sert exactement à rien. On n'arrivera pas ainsi à se délivrer de cet esprit chrétien que nous voulons détruire. Nous ne voulons plus d'hommes qui louchent vers "l'au-delà. "Nous voulons des hommes libres, qui savent et qui sentent que Dieu est en eux".   A une observation de Streicher, ou de Goebbels, que je n'entendis d'ailleurs point, Hitler reprit : "Ce serait folie de notre part de vouloir faire de Jésus un Aryen, ce que Chamberlain a écrit là -dessus est tout simplement idiot; encore suis-je poli. Ce que nous ferons? je vais vous le dire : nous empêcherons que les Églises fassent autre chose que ce qu'elles font à présent, c'est-à-dire perdre tous les jours un peu plus de terrain. Croyez-vous, par hasard, que les masses redeviendront jamais chrétiennes? Stupidité! Jamais plus. Le film est terminé, plus personne n'entrera dans la salle, et nous y veillerons. Les curés devront creuser leur propre tombe. Ils nous vendront d'eux-mêmes leur bon Dieu! Pour conserver leurs fonctions et leur misérable traitement, ils consentiront à tout."   Et nous, quel programme devrons-nous suivre? Exactement celui de l'Église Catholique, lorsqu'elle a imposé sa religion aux païens : conserver ce qu'on peut conserver et réformer le reste. Par exemple, Pâques ne sera plus la Résurrection, mais l'éternelle rénovation de notre peuple. Noël sera la naissance de notre sauveur, c'est-à-dire de l'esprit d'héroïsme et d'affranchissement. Pensez-vous qu'ils n'enseigneront pas ainsi notre Dieu dans leurs églises, ces prêtres libéraux qui n'ont plus aucune croyance et qui exercent simplement une fonction? qu'ils ne remplaceront pas leur Croix par notre croix gammée? Au lieu de célébrer le sang de leur Sauveur d'autrefois, ils célébreront le sang pur de notre peuple; ils feront de leur hostie le symbole sacré des fruits de notre terre allemande et de la fraternité de notre peuple. Mais oui, je vous l'assure, ils mangeront ce pain-là, et alors, Streicber, vous verrez les églises de nouveau remplies. Si nous le voulons ce sera notre culte à nous qui sera célébré dans les églises. Mais ce n'est pas encore pour aujourd'hui,".

Hitler se recueillit un instant. Mme Raubal me posa quelques questions à propos de ma famille, mais Hitler reprit aussitôt : "Pour le moment, on peut laisser les choses aller leur train. Mais cela ne durera pas. A quoi bon une religion unitaire; une Église allemande, détachée de Rome? Ne voyez-vous pas que tout cela est déjà dépassé? Chrétiens allemands, Église allemande, chrétiens schismatiques! Vieilles histoires que tout cela. Je sais bien ce qui doit fatalement arriver, et quand le moment sera favorable, nous nous en chargerons. Sans religion propre, le peuple allemand ne peut avoir de stabilité. Que sera cette religion? personne ne le sait encore. Nous le sentons, mais cela ne suffit pas. "Quelqu'un lui posa une question que je n'entendis pas et à laquelle il répondit : "Non, ces professeurs et ces ignorantins qui échafaudent des mythes nordiques ne valent rien pour nous. Ils me gênent dans mon action. Vous me demanderez pourquoi je les tolère? parce qu'ils contribuent à la décomposition, parce qu'ils provoquent du désordre, et que tout désordre est créateur. Si vaine que soit leur agitation, laissons-les faire, parce qu'ils nous aident à leur façon, comme les curés à la leur. Nous les obligerons, les uns comme les autres, à détruire eux-mêmes leurs religions par effondrement intérieur, en les vidant de toute autorité et de tout contenu vivant, en ne laissant subsister qu'un vain rituel de phrases creuses. Nous y arriverons, n'en doutez pas.".  

La conversation devint plus calme. Goebbels s'assit à notre table. Hanfstangel entra dans le salon. Les deux Gauleiter Bavarois dénoncèrent au Führer quelques exemples de résistance caractérisée de la part de l'Église catholique en Bavière.  

"Il ne faut pas que les hommes noirs se fassent des illusions," gronda Hitler. "Leur temps est révolu. Ils ont perdus la partie." et il déclara qu'il se garderait bien de faire comme Bismarck. "Je suis catholique. La Providence l'a voulu. En effet, seul un catholique connaît les points faibles de l'Église. Je sais de quelle manière on peut attaquer ces gens-là . Bismarck a été stupide. Il était protestant et les protestants ne savent pas bien ce que c'est que l'Église. Bismarck a eu ses décrets et son sergent de ville Prussien, et il n'est arrivé à rien. Moi, je ne me lancerai pas dans un nouveau Kulturkampf, ce serait vraiment trop bête, je ne tiens pas à ce que les hommes noirs puissent se parer de la couronne des martyrs devant de pauvres femmes. Mais, je saurai les mater, soyez-en sûrs."  

Hitler s'échauffait, retombait sans s'en apercevoir dans le dialecte Viennois : "L'Église catholique, c'est une grande chose. Ce n'est pas rien pour une institution d'avoir pu tenir pendant deux mille ans. Nous avons là une leçon à apprendre. Une telle longévité implique de l'intelligence et une grande connaissance des hommes. Oh! ces ensoutanés connaissent bien leur monde et savent exactement où le bât les blesse. Mais leur temps est passé. Du reste, ils le savent bien. Ils ont assez d'esprit pour le comprendre et pour ne pas se laisser entraîner dans le combat. Si toutefois ils voulaient entamer la lutte, je n'en ferais certainement pas des martyrs. Je me contenterais de les dénoncer comme de vulgaires criminels. Je leur arracherais du visage leur masque de respectabilité. Et si cela ne suffit pas, je les rendrais ridicules et méprisables. Je ferai tourner des films qui raconteront l'histoire des hommes noirs. Alors on pourra voir de près l'entassement de folie, d'égoïsme sordide, d'abrutissement et de tromperie qu'est leur Église. On verra comment ils ont fait sortir l'argent du pays, comment ils ont rivalisé d'avidité avec les Juifs, comment ils ont favorisé les pratiques les plus honteuses. Nous rendrons le spectacle si excitant que tout le monde voudra le voir et qu'on fera de longues queues à la porte des cinémas. Et si les cheveux se dressent sur la tête des bourgeois dévots, tant mieux. La jeunesse sera la première à nous suivre. La jeunesse et le peuple. "Quant aux autres, je n'ai pas besoin d'eux. Je vous garantis que, si je le veux, j'anéantirai l'Église en quelques années, tant cet appareil religieux est creux, fragile et mensonger. Il suffira d'y porter un coup sérieux pour le démolir. Nous les prendrons par leur rapacité et leur goût proverbial des bonnes choses. Je leur donne tout au plus quelques années de sursis. Pourquoi nous disputer? Ils avaleront tout, à la condition de pouvoir conserver leur situation matérielle. Ils succomberont sans combat. Ils flairent déjà d'où souffle le vent, car ils sont loin d'être bêtes. Certes, l'Église a été quelque chose autrefois. A présent, nous sommes ses héritiers, nous sommes nous aussi, une Église. Ils connaissent leur impuissance. Ils ne résisteront pas. D'ailleurs peu m'importe. Dès l'instant où j'ai la jeunesse avec moi, les vieux peuvent aller moisir au confessionnal si ça leur chante. Mais pour la jeunesse c'est autre chose, et c'est moi que cela regarde.

"A l'époque où j'entendis cette conversation, j'ai d'abord cru qu'il s'agissait de simples vantardises, d'une concession au pornographe Streicher. Cependant, elle m'avait profondément troublé. Je n'avais jamais encore pensé qu'Hitler pût faire preuve d'un tel cynisme. Je me suis souvent rappelé ces propos quand on a poursuivi plus tard les prêtres catholiques pour trafic de devises ou pour attentats aux mœurs afin de les représenter aux yeux de la masse comme des criminels et de leur enlever, par avance, la palme du martyre et le bénéfice de la persécution. Ce fut comme on peut le voir, une entreprise cynique et depuis fort longtemps préméditée dont Hitler, et Hitler seul, porte toute la responsabilité.  Je n'entendis plus grand chose de la suite de la conversation. Je retiens cependant le mépris qu'il affichait pour l'Église luthérienne. Il ne partageait aucunement les conceptions et les espoirs d'un grand nombre de protestants combatifs et ennemis de Rome, qui voulaient détruire l'Église Catholique à l'aide du national-socialisme, pour créer une Église unitaire allemande, essentiellement Evangélique, et dans laquelle les fidèles catholiques auraient été incorporés de force et auraient formé une section spéciale; je me suis entretenu plus tard, à plusieurs reprises, avec l'Évêque du Reich Muller, qui avait failli être mon prédécesseur à la présidence du Sénat de Dantzig. Ses plans ambitieux étaient orientés dans je sens que je viens d'indiquer.  

--"Les pasteurs protestants", dit encore Hitler, "n'ont même pas l'idée de ce qu'est une Église. On peut se permettre avec eux tout ce qu'on voudra, ils s'inclineront toujours. Ils sont habitués aux humiliations; ils ont appris à les endurer chez leurs hobereaux, qui les invitaient le dimanche à venir manger le rôti d'oie. Mais ils n'avaient pas leur place à la grande table; ils mangeaient avec les enfants ou les précepteurs. C'était déjà beau qu'on ne les eût pas obligés à partager le repas des domestiques. Ce sont de pauvres diables besogneux, soumis jusqu'au baisemain et transpirant de confusion quand on leur adresse la parole. Au fond, ils n'ont aucune foi qu'ils prennent au sérieux et ils n'ont pas non plus une grande position à défendre comme Rome.".

La conversation, qui s'était un instant égarée sur des détails insignifiants et de faciles injures, redevint intéressante quand Hitler aborda le thème de notre paysannerie. Il prétendit que même chez nous, sous la carapace chrétienne, il y avait le vieil et éternel paganisme qui toujours, reparaissait à la surface. "Vous êtes bien agriculteur, n'est-ce pas?" me dit-il. "Qu'en pensez-vous? Comment les choses se passent-elles chez vous? " je me levais et m'approchais de lui. "Chez nous, répondis-je, la paysannerie est déjà très instruite. Elle a conservé bien peu de choses des anciennes coutumes. Cependant, si l'on grattait un peu la surface, il est probable qu'on en retrouverait les vieilles croyances ancestrales. " -- "vous voyez bien, triompha Hitler. C'est là -dessus que je bâtis. Nos paysans n'ont pas oublié leurs croyances d'autrefois, la vieille religion vit toujours. Elle n'est que recouverte par la mythologie chrétienne, qui est venue se superposer, comme une couche de suif, et a conservé le contenu du pot. "J'ai dit à Darré qu'il était temps d'aborder la vraie Réforme. Darré m'a fait des propositions étonnantes que j'ai immédiatement approuvées. Il remettra en honneur les anciennes coutumes par tous les moyens. Pendant la Semaine Sainte et dans les expositions agricoles mobiles, il fera connaître notre conception religieuse par l'image et d'une façon si expressive que le paysan le plus borné la saisira. On ne fera plus comme autrefois, on n'évoquera pas le passé avec des cavalcades et mascarades romantiques. Le paysan doit savoir ce que l'Église lui a dérobé: l'appréhension mystérieuse et directe de la Nature, le contact instinctif, la communion avec l'Esprit de la terre. C'est ainsi qu'il doit apprendre à haïr l'Église. Il doit apprendre progressivement par quels trucs les prêtres ont volé leur âme aux Allemands. Nous gratterons le vernis chrétien et nous retrouverons la religion de notre race. C'est par la campagne que nous commencerons, et non par les grandes villes, Goebbels! - "Nous n'allons pas nous mêler à la stupide propagande marxiste de l'athéisme. Dans les masses des grandes villes, il n'y a plus rien. Là où tout est mort, on ne peut plus rien rallumer. Mais nos paysans vivent encore sur des croyances païennes et c'est en partant de là que nous pourrons un jour évangéliser les masses des grandes villes. Nous en sommes d'ailleurs encore bien loin."

La conversation était terminée. Nous restâmes assis pendant quelques instants autour de la table. Hitler s'était assis avec nous. Mme Goebbels se montra particulièrement attentive à la santé du Führer. Elle décréta qu'il était l'heure de se retirer. "Vous avez derrière vous, mon Führer, une journée chargée, et une journée tout aussi chargée vous attend demain. " Nous prîmes donc congé et je rentrais dans mon petit hôtel, près de la gare de Friederichstrasse. Par la suite, tout ce qu'Hitler avait prédit s'est réalisé. On a fait et on fait encore toutes sortes de tentatives pour déchristianiser les paysans allemands. J'ai vu les sections spéciales de déchristianisation dans les expositions agricoles; j'ai vu la série des affiches, réunies avec une réelle astuce pédagogique, représentant la lutte des paysans de Steding, contre l'Église de Brême. Tous les visiteurs de cette exposition ont pu observer comme moi l'habile mélange des leçons de choses agronomiques et de la propagande contre les religions établies et pour la renaissance d'un nouveau paganisme dont les dogmes restaient dans le vague. Les personnalités du parti qui étaient, comme moi-même, à la tête de districts paysans recevaient régulièrement des invitations aux nouvelles assemblées "sans Dieu" des nationaux-socialistes, aux "soirées religieuses " où l'on essayait de définir un rituel du nouveau culte. Il était évident que ces invitations, qui émanaient de Darréen personne, étaient la pierre de touche permettant de vérifier si l'on pouvait nous compter dans la véritable élite, et jusqu'à quel point nous prenions au sérieux la révolution totale du national-socialisme; on estimait ainsi, suivant notre attitude, jusqu'à quel point on pouvait nous faire confiance. Telle a été la première étape. La deuxième a été l'obligation pour nous de renier officiellement les Églises. Les choses ont marché à pas de géant. J'ai pu m'en rendre compte par l'exemple d'un de mes amis, l'agronome Meinberg, type splendide du terrien allemand. C'était un homme dont la sincérité et la conviction ne pouvaient être mises en doute. Meinberg, conseiller provincial, Führer local des paysans, et représentant de Darré à l'office du Ravitaillement du Reich, se montra un catéchumène docile. Une nouvelle cheminée fut installée dans sa vieille demeure paysanne en guise de foyer runique; des runes et des maximes païennes décorèrent les murs. Les croix avaient fait place à d'autres emblèmes pieux. Wotan, le vieux chasseur, retrouva un autel chez Meinberg, et devant son foyer la flamme perpétuelle fut rallumée. Hitler avait-il eu raison en prétendant que chez nos paysans la couche de christianisme n'était que le plus mince des badigeons? ce fut ensuite le tour des hommes des S.S., et surtout des chefs et dirigeants de toutes sortes, puis des gradés supérieurs de la Jeunesse hitlérienne. Méthodiquement, scientifiquement, avec une logique inflexible, on a entrepris la lutte d'extermination contre tout ce qui était chrétien en Allemagne.

extrait tiré du livre "Hitler m'a dit" d'H.Raushning

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notes

(1) "Mein Kampf" dans lequel on peut lire : ".. on est Allemand ou l'on est chrétien" ...

(2) l'étoile jaune est formée à partir de l'étoile de David (se reporter au ch dédié I, II et III), constituée de deux triangles superposés.

(3) Le Troisième Reich, " parodie " de " paradis " .

(4) synonyme de démon selon le dictionnaire

(5) La Sainte Lance avec laquelle le centurion romain Longinus ou Maurice avait percé le flanc du Christ sur la croix, entreposée dans la "Schatzkammer" de la Hoffburg à Vienne d'où sa décision de l'Anschluss de l'Autriche pour pouvoir se l'accaparer et l'exposer dans la cathédrale de Nuremberg avant de la cacher dans un blockhaus spécial. Cette relique était passée dans les mains de tous les grands conquérants de l'ère judéo chrétienne, le dernier étant Napoléon. Dés son débarquement en Sicile avec les forces alliées, le général américain Patton n'avait qu'une idée en tête : la retrouver pour la réinstaller à Vienne, à la place qu'elle n'aurait jamais dû quitter. Se reporter aussi au film "La Passion" de l'infâme Mel Gibson.

(6) Le mystère d’iniquité : le mot iniquité apparaît 210 fois dans l’ensemble des Ecritures

" [...] Car le mystère de l'iniquité agit déjà  ; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu. (2 Th 2/7)

" [...] et avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés. (2 Th 2/10)

" [...] Et, parce que l'iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. (Mt 24/12)

" [...] Le Fils de l'homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l'iniquité : (Mt 13/41)

 

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Portrait d'Hitler par photo montage

Portrait d'Hitler par photo puzzle montage

Sources inconnues

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Dossier Hitler

Le dossier Hitler
de Henrik Eberle et Matthias Uhl (Auteurs)

Danièle Darneau (Traduction)

Lectures complémentaires:

"Hitler m'a dit" de Hermann Rauschning

"Hitler m'a dit" de Hermann Rauschning

 

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Israël: Pour en finir avec le mot "Shoah", par Henri Meschonnic
(Le Monde/ H. Orquera)

"Comme tout ce qui touche au langage touche à l'éthique d'une société, donc à sa politique, je proposerais, pour qu'au moins une fois on l'entende, qu'on laisse le mot "Shoah" aux poubelles de l'histoire".
Jacques Sebag a rassemblé (Le Monde du 27 janvier) presque toutes les raisons de rejeter le terme "Holocauste" pour désigner l'extermination des juifs par le nazisme et par Vichy : puisque le mot désigne un sacrifice offert à Dieu, où, au lieu de manger la bête sacrifiée, on la brûle en entier, c'est-à-dire qu'on l'offre en entier à la divinité.

D'où le scandale d'user de cette appellation pour dire une extermination voulue par une idéologie sans rapport avec le divin. Appellation qui constitue un "contresens majeur", comme disait Jacques Sebag, mais nullement une "flagrante maladresse de langage". C'est bien plus grave. D'autant que le mot s'est installé, comme il le rappelle, aux Etats-Unis, conforté par la diffusion du film américain du même nom.

Pour condamner "Holocauste", il faut ajouter que non seulement le terme implique une théologie qui justifie le meurtre de masse en le présentant comme une dévotion et un sacrifice en paiement des péchés, ce qui en fait une punition divine - sacrilège maximal au nom du religieux -, mais c'est aussi parce que c'est un terme grec, qui vient de la traduction des Septante, texte de base du christianisme, une christianisation, une archéologisation.

Le consensus s'est déplacé, en français, sur le mot "Shoah", lui aussi porté par un film à succès, celui de Claude Lanzmann. Mais autant Jacques Sebag rassemble avec énergie l'argumentation "pour en finir avec le mot Holocauste", autant il semble, comme tout le monde, accepter le mot "Shoah" et même le justifier : "Shoah dit la judéité de la victime et souligne, à juste titre, sa spécificité religieuse et culturelle."

Or, là aussi, il y a de l'intolérable, et il faut le faire entendre, d'autant plus qu'on ne l'entend pas. Les références mêmes à l'hébreu, avec l'apparence du savoir, inversent toute la réalité historique du mot, et aggravent un contresens généralisé qui ne semble gêner personne.
Ce qui accroît le scandale. Car le mot "Shoah" n'a pas du tout, en hébreu, de "connotation religieuse", et il ne désigne pas "également" un cataclysme et il ne renvoie pas "aussi à l'idée de "catastrophe naturelle"". Le mot n'a rien à voir avec le massacre, il n'introduit pas non plus du "providentiel".

Le scandale, que la médiatisation du mot rend inaudible, est que c'est un mot qui, dans la Bible où il se rencontre treize fois, désigne une tempête, un orage et les ravages - deux fois dans Job - laissés par la tempête dévastatrice. Un phénomène naturel, simplement.

Il y a d'autres mots, dans la Bible, pour désigner une catastrophe causée par les hommes. Le scandale est d'abord d'employer un mot qui désigne un phénomène de la nature pour dire une barbarie tout humaine.

L'hébreu dit, par exemple, "hurban". C'est le mot qu'emploie Manès Sperber dans Etre Juif (Odile Jacob, 1994). Je ne connais que trois auteurs qui emploient ce terme : Manès Sperber, Elias Canetti et Daniel Lindenberg, dans Figures d'Israël (Hachette, 1997), qui note que "hurb (a) n", en hébreu, égale "destruction, ruine (forme yiddish : hurbn)". Terme qui serait "peut-être plus approprié pour désigner le génocide nazi des juifs, entre 1941 et 1945".

Le consensus s'est collé sur le mot "Shoah". Ecrit à l'anglaise. Et ce mot est une pollution de l'esprit. Pour plusieurs raisons, qui tiennent à ses effets pervers.
Il n'y a pas à céder, un peu vite et lâchement, à l'argument qui mettrait le rappel du sens biblique de ce mot au compte d'un souci déplacé pour une archéologie du langage. Il est vrai que l'histoire ne cesse de montrer que des mots prennent des sens nouveaux, perdent des sens anciens.

Mais il n'est pas anodin d'avoir pris, pour nommer une horreur toute ciblée, un mot d'hébreu biblique. Il y a là d'abord une insensibilité au langage qui juge ceux qui l'acceptent et s'y associent sans même le savoir, sans chercher à le savoir.
Ici intervient un autre aspect du scandale de ce mot, c'est qu'il est présenté comme le "nom définitif" de l'innommable. Tout se passe comme si Claude Lanzmann, l'auteur du film Shoah, identifiait son film à la nomination de l'innommable même, ayant choisi ce nom hébreu, de son propre aveu, parce qu'il ne connaît pas l'hébreu (Libération du 24 janvier) : "J'ai choisi ce nom parce que je ne comprenais pas ce qu'il voulait dire". Où se mêlent l'idée de "destruction" et "aussi bien - celle d' - une catastrophe naturelle". D'où est privilégié l'"opaque", renforçant ainsi l'identification entre l'innommable au sens d'une horreur que le langage ne peut pas dire, et l'effet de nom "éponyme", "acte radical de nomination", qu'il s'approprie : "L'auteur de la Shoah, c'est Hitler. Lanzmann, c'est l'auteur de Shoah."

Les nazis avaient des raisons qui étaient propres à leur tactique pour recourir à une terminologie de masquage qui était en même temps explicite : "solution finale", "évacuation" (pour déportation). Il n'y avait là rien d'innommable ou d'indicible. Tout était parfaitement nommé. Les états d'âme concernant la désignation sont apparus en 1944-1945, en même temps que le tabou qui rendait inaudibles les récits des témoins et survivants.

L'invention du terme "génocide" est assez vite devenue matière à problème, celui d'une spécificité-unicité. Revendiquée par les uns, refusée par les autres, étant donné la multiplication des massacres de masse : génocides arménien, cambodgien, rwandais... Ce que récemment l'apparition du terme "judéocide" tend peut-être à conjurer.

Car il y a bien, chaque fois, une spécificité, une unicité. La spécificité juive tient à tout un héritage d'enseignement non du "mépris", comme disait Jules Isaac, mais de la haine. Un héritage théologico-politique qui s'est biologisé, radicalisé, selon une rhétorique remarquable d'inversion : la haine contre ce que Hegel appelait la religion de la haine, opposée à la religion de l'amour - le christianisme. Même rhétorique de l'inversion, et je la mentionne parce qu'elle est essentielle, dans l'utilisation des Protocoles des Sages de Sion : une réelle volonté de destruction de ceux à qui on impute cette volonté de destruction. C'est la continuité de l'antijudaïsme chrétien à l'antisémitisme du XIXe siècle, qui aboutit à une radicalisation d'hygiène populiste avec Hitler et Vichy. Parfaitement nommée "solution finale".

Au passage, puisqu'on en est aux commémorations, je propose qu'on organise un centenaire des Protocoles des Sages de Sion : 1905. Ce serait une occasion unique à saisir pour montrer à tous la bête immonde et son utilisation par une autre rhétorique d'inversion, tout actuelle, la même et pas la même. Sans oublier que ce sont les Arabes chrétiens qui, vers 1920, ont traduit en arabe cette Bible du tuez-le-juif.

Là-dessus, deux problèmes. L'un est que le choix d'un mot hébreu pour désigner la "solution finale", liée à des siècles de haine, fait dire dans la langue emblématique des victimes un acte entièrement imputable aux hygiénistes de la race. Ce n'était pas la langue de ceux qu'on a massacrés. L'hébreu leur était une langue liturgique. Sans parler des enfants, dont beaucoup ne parlaient pas encore, mais Drieu La Rochelle avait dit de ne pas oublier "les petits". Nommer cet acte en allemand, Endlösung, serait aussi faire offense à ceux qui ont les premiers rempli les camps, et la langue allemande n'y est pour rien.
L'autre problème, dans ce mot empoisonné, c'est une victimisation tout aussi totalitaire que le massacre : ce qu'Ami Bouganim appelle le "traumatisme de la Shoah", dans Le Juif égaré (Desclée de Brouwer, 1990). On retrouve l'interdit énoncé par Adorno en 1949, qu'il serait barbare et impossible d'écrire des poèmes après Auschwitz.

Ainsi "Shoah" condense un "culte du souvenir" qui s'est mis à dévorer ce qui reste de vivant chez les survivants. Le procès apparemment fait à un mot porte sur tout ce qui porte ce mot, comme dit Yeshayahu Leibowitz : "La grande erreur d'aujourd'hui consiste à faire de la Shoah la question centrale à propos de tout ce qui concerne le peuple juif", et la Shoah est devenue ainsi pour certains "le substitut du judaïsme" (dans Israël et judaïsme, Desclée de Brouwer, 1996).

Le mot ramasse ce qu'on a appelé "la question juive". Qui est tout sauf juive. Une fois de plus, comme écrivait Hegel, les juifs n'ont pas d'histoire, n'ayant que celle de leur martyre. Alors, pour lutter contre les rhétoriques d'inversion et de dénégation liées à la victimisation, qu'énonçait déjà Rudolf Hoess, le chef du camp d'Auschwitz, dans ses Mémoires, quand il disait que, de cette extermination (inachevée), ce seraient encore les juifs qui tireraient le plus de profit, et comme tout ce qui touche au langage touche à l'éthique d'une société, donc à sa politique, je proposerais, pour qu'au moins une fois on l'entende, qu'on laisse le mot "Shoah" aux poubelles de l'histoire.

Raul Hilberg ne s'en embarrassait pas, dans son livre La Destruction des juifs d'Europe. Et lui ne voulait pas du terme d'"extermination". Il y a eu, et il y a encore, une purulence humaine qui a voulu et qui veut la mort des juifs. Il n'y a pas besoin d'un mot hébreu pour le dire. On peut le dire dans toutes les langues avec des mots qui disent ce qu'ils veulent dire, et dont chacun connaît le sens.

Le mot "Shoah", avec sa majuscule qui l'essentialise, contient et maintient l'accomplissement du théologico-politique, la solution finale du "peuple déicide" pour être le vrai peuple élu. Il serait plus sain pour le langage que ce mot ne soit plus un jour que le titre d'un film.
Henri Meschonnic est traducteur de la Bible, professeur émérite à l'université Paris-VIII.
(Le Monde/ H. Orquera - Toutes nos sources) ajoutée le 2005-02-24

 

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Quiz : Hitler maître de jeu

Le 27 novembre, « La voix de la Palestine », radio officielle de l'Autorité palestinienne, a diffusé un concours éducatif glorifiant Hitler. Le vainqueur doit deviner le héros dont le pays a contrôlé la plus grande partie de l'Europe à la mi-1942. Il gagne 600 shekels, s'indigne l'Observatoire des medias palestiniens (PMW). Dans ce quiz, les victoires de Hitler en 1940 sont qualifiées d'années en or, tandis que sa défaite et sa mort sont appelées sa fin amère. La Shoah n'est pas mentionnée par ce jeu, ce qui est conforme à l'éducation palestinienne qui l'occulte de l'Histoire... Les Palestiniens n'éprouvent pas de répulsion pour Hitler et donnent ce nom comme premier prénom à leur fils''.

Guysen.International.News - 4/12/2007

 

Norman Mailer (décédé le 10/11/07) : «Hitler était habité par le diable»

Sources: http://www.blogdei.com/index.php/2007/11/11/2799-norman-mailer-decede-le-10-11-07-hitler-etait-habite-par-le-diable

Libération

NDLR : Concernant la pensée déiste de Norman Mailer, il pensait que la création de l'humanité était une expérience divine pour satisfaire la curiosité de Dieu, affimant que Dieu n'était pas omniscient. Ce relativisme, aux Etats-Unis, commence à être légèrement débordé par l'athéisme, notamment par le combat de l'intellectuel Sam Harris.

Afin de comprendre la vraie nature d'Hitler, Norman Mailer a psychanalysé ses débuts dans la vie. Entretien.

C'est devant une grande baie vitrée qui donne sur une plage à marée basse jonchée de paquets d'algues noirs, que Norman Mailer reçoit ses invités. A 84 ans, perclus d'arthrite, l'écrivain se déplace avec deux cannes, le front péniblement concentré sur sa lente progression. Lorsqu'il s'assoit sur son fauteuil d'osier face aux vagues, il retrouve son oeil malin, presque enfantin. A côté se lui, une ancienne photo de sa sixième femme, svelte silhouette d'ex-mannequin musardant sur les quais de la Seine. Il évoque d'emblée son dernier roman Un château en forêt , consacré à l'enfance d'Adolf Hitler. «Cela fait très longtemps que j'ai en tête le nom d'Adolf Hitler , dit Mailer. A Brooklyn, en 1932, lorsque j'avais 9 ans, ma mère juive m'a dit : si cet homme arrive au pouvoir, il va tuer les juifs. Je ne l'ai jamais oublié, et toute ma vie j'ai voulu écrire sur Hitler. J'ai 84 ans, et il était temps que je le fasse.» Le livre est hallucinant. Près de 500 pages de faits, de conjectures, de psychanalyse d'Adolf, de zéro à 17 ans, de ses grands-parents et de ses parents, Alois et Klara. Un récit que Mailer fait sortir de la bouche du «diable» qui, assure l'écrivain, habite Hitler. Mailer, qui a commencé sa carrière par un roman sur la Seconde guerre mondiale dans laquelle il a combattu, Mailer l'ancien marxiste, l'ex-athée, dit avoir voulu comprendre «la vraie nature de Hitler» .

Vous racontez qu'Alois, le père d'Hitler, qui s'adonnait à l'apiculture, a gazé une ruche pour éviter qu'une maladie contamine les autres insectes. S'agit-il d'une métaphore pour les chambres à gaz ?

Je ne voulais pas en rajouter sur ce thème. C'est trop facile d'écrire un roman en disant voilà, quand il avait cinq ans, son père a gazé une ruche et c'est ça qui lui a donné l'idée pour les camps de concentration et les fours crématoires. Non. Mais c'est un élément d'un tout. Inconsciemment, Hitler a dû penser au gazage des abeilles, mais ce n'est pas pour cela qu'il a utilisé les chambres à gaz. Des tas d'autres facteurs sont entrés en ligne de compte, entre autres le fait que c'était un moyen économique de tuer des tas de gens. ça me rend toujours anxieux d'injecter dans un roman des choses qui peuvent être prises comme des explications suffisantes, alors que ce ne sont que des éléments collatéraux d'une personnalité.

C'est pourtant l'impression qu'on en retire...

Oui, mais le narrateur (le diable) s'excuse toujours, en disant «ne déduisez pas trop de choses de tout ça, n'en faites pas grand cas.» C'est intentionnel, afin de ne pas donner l'idée que j'essaie de résumer Hitler au travers de quelques épisodes. Hitler est un sujet de roman épineux. Combien de livres ont été écrits sur lui ?

Un millier dans la seule Allemagne, je crois.

Avec le vôtre, ça en fait un de plus...

ça ne m'inquiète pas. Combien de romans ont été écrits sur la guerre ou sur la CIA ? J'ai écrit ce roman car j'avais le sentiment que certaines choses n'avaient pas été dites.

Lesquelles ?

Je voulais dire qu'Hitler n'était pas un être humain ordinaire, qu'il était habité par le Diable. Joseph Staline était un homme horrible, cruel, dangereux, mais tout ce qu'il a fait reste néanmoins dans les limites de l'entendement humain. Le massacre ne le faisait pas ciller. Mais on peut concevoir comment un homme tel que lui a pu être enfanté par son époque, par certaines circonstances historiques intenses et exigeantes. On est dans le pire, mais on reste dans la sphère de la nature humaine. Par contre, on ne peut pas comprendre Hitler. Hitler est une métaphore. Il tuait comme un poète, au travers de métaphores. Il a décidé que les Juifs étaient un virus, et qu'il fallait les éliminer pour sauver la civilisation. Staline, lui, tuait avec ses tripes : ce type est mon ennemi, il faut l'éliminer. Hitler, lui, croyait jusqu'au bout à ses métaphores. Il a utilisé les trains dont il avait besoin pour le front pour acheminer les Juifs jusqu'aux camps de concentration. Pour lui, tuer les Juifs était plus important que de gagner la guerre. Il était habité par le Démon, et on ne peut pas expliquer ça autrement.

Le Diable...

Oui, des tas de gens se disent : mais comment Norman Mailer peut-il parler de dieu et du diable ? Ils disent que j'ai perdu la tête... mais loin de là !

D'autres dictateurs ont commis des génocides, comme Pol Pot.

Oui, il existe des gens qui pourraient être des Hitler, mais je ne crois pas que l'un d'entre nous, vous, moi, puisse le devenir. On ne pourrait pas tuer des dizaines de milliers de personnes, même en d'extraordinaires circonstances. Votre premier livre racontait votre expérience au combat, où les hommes peuvent faire des choses qui les révulsent. J'en sais assez long sur la guerre. J'ai vu le dilemme et l'émotion des soldats au moment de faire feu. La moitié des soldats américains sur le front pendant la Seconde guerre mondiale n'ont pas utilisé leur fusil. Beaucoup étaient des gens simples et très religieux qui craignaient le jugement divin s'ils ouvraient le feu. Je me souviens, quand j'étais en plein combat, tout en sueur, comment je cherchais fébrilement un homme sur qui tirer... oui, j'aurais pu tirer, mais je me souviens de l'immense anxiété associée à cet acte. C'était pas un truc qu'on fait tout les jours, comme dans les films bang ! bang ! bang ! ah, t'as vu ce que j'ai fait ! Ce que je crois dans ce roman, à tort ou à raison, c'est que Hitler était un instrument du démon.

Si Hitler n'a pas eu le choix, cela revient à dire qu'il n'était pas vraiment coupable.

Absolument pas. Le démon ne vous contrôle pas à chaque moment. Il vous laisse un certain libre arbitre. C'est comme la CIA, qui ne prend pas possession instantanément d'un agent, mais le forme pendant des années avant d'obtenir ce qu'elle veut de lui.

Vous êtes religieux ? Vous croyez dans le bien et le mal ?

Je crois dans le bien et le mal, je crois dans un dieu créateur, un dieu existentiel qui nous a créé, qui a fait du mieux qu'il a pu, mais qui n'est pas tout-puissant ni complètement bienveillant. Mais je ne crois pas en un dieu législateur. Je déteste le fondamentalisme. Si Dieu avait vraiment voulu influencer les hommes avec un livre ­ deux textes, l'Ancien et le Nouveau Testament, qui comportent des bons et de très mauvais passages ­ je pense qu'il aurait fait beaucoup mieux que ça. Mais ces textes permettent à une bande de prêtres et de religieux avides de pouvoir de conquérir le monde.

Votre expérience vous a conduit à cette conclusion ?

J'ai été athée pendant des années. Puis j'ai commencé à penser de manière philosophique, et il m'est apparu au fil des ans qu'il est plus difficile de concevoir que nous sommes ici ex nihilo, plutôt que conformément à la vision d'un créateur. Les êtres humains sont la plus belle création de Dieu. Mais le diable est aussi de la partie. Comme j'étais au début un marxiste, je continue de croire qu'à toute force, s'oppose une contre-force. C'est ce qu'on peut voir à l'oeuvre dans le cosmos. Cette contre-force, c'est le diable. Philosophiquement parlant, c'est logique.

Quelle est la part de réalité et de fiction dans «Un château en forêt» ?

Tous les faits, pour autant que je sache, sont vrais. ça ne m'intéresse pas d'inventer des faits. Mais j'ai beaucoup brodé autour. Je sais par exemple que le père de Hitler a élevé des abeilles, mais j'ignore avec qui il les a élevées, et j'ai inventé ce personnage. Beaucoup d'éléments tendent à montrer que le mariage d'Alois et Klara était incestueux, mais il n'y a pas de preuve définitive.

Vous consacrez beaucoup de pages au fait que le grand-père de Hitler aurait été juif. Est-ce une certitude ?

On a beaucoup débattu sur ce point. J'ai examiné la question du mieux que j'ai pu, et ma conclusion est qu'il n'était pas juif.

Quelle différence cela fait-il ?

Pour les Juifs, cela fait une énorme différence. S'il avait été en partie juif, cela aurait été très troublant. Le vrai mystère, c'est pourquoi Hitler était si antisémite. On n'en trouve pas trace pendant son enfance. S'il avait été d'origine juive, cela aurait été une explication plausible.

Avez-vous effectué des recherches sur place ?

Je suis allé en Allemagne et en Autriche. Mais je ne parle pas allemand.

Dans votre précédent livre, sur la guerre d'Irak («Pourquoi sommes-nous en guerre ?», Random House, 2003), Vous écrivez que «le fascisme est un état plus naturel que la démocratie» ; vous dites craindre que «le patriotisme, si fort aux Etats-Unis, peut conduire au fascisme», et vous diagnostiquez une «situation prétotalitaire». Avez-vous toujours ces inquiétudes ?

La démocratie est comme un mariage. Un mariage peut tourner mal, et la démocratie aussi. Aux Etats-Unis, ce danger existe. La démocratie n'est pas en aussi bonne santé qu'elle l'était il y a cinq ans, et nous nous trouvons dans une situation préfasciste, comme un cancer qui nous ronge. Le président George W. Bush est une zone d'infection à lui tout seul. Chaque fois qu'il ouvre la bouche, il diminue la bonne santé de la démocratie. Il ne s'exprime pas dans une langue intelligente, mais en phrases d'un seul mot dont les éléments sont reliés par des traits d'unions, du genre «Nous-devons-rester-en-Irak-jusqu'à-ce-que-nous-en-ayons-fini- et-que-nous-ayons-vaincu-le-terrorisme».

George Orwell disait que la corruption de la langue est un signe précurseur du totalitarisme.

C'est exact. Une langue claire est le fondement de la démocratie, et si vous avez un leader qui ne s'exprime pas clairement, c'est en soi un désastre. On peut ne pas être d'accord avec un dirigeant, on peut le haïr, mais au moins s'il s'exprime correctement, le débat démocratique est possible. Le danger est que beaucoup de jeunes Américains, qui se disent qu'ils seront peut-être un jour président, prennent exemple sur lui.

Bush sort de Yale, il n'a pas dû toujours parler comme ça ?

Il est issu d'une famille de la haute société. J'ai rencontré sa mère. C'est une femme intelligente qui s'exprime très bien. Bush n'a donc pas grandi dans une famille qui parlait mal l'anglais. Il a choisi de s'exprimer de cette manière pour se faire élire au Texas, un état où les gens vous tournent le dos si vous ne parlez pas de la même manière qu'eux.

Vous vous êtes présenté aux élections de la mairie de New York en 1969, puis vous avez fui la politique. Pourquoi ?

J'ai été battu à plate couture. Mais surtout, j'ai dû investir plus d'effort créatif pendant les trois mois qu'a duré la campagne que durant tout le reste de ma vie, et tout ça sans résultat tangible. L'écrivain qui est en moi s'est dit qu'il n'écrirait plus jamais de livres s'il persistait. La politique vous oblige à parler sans cesse, et finit par vous rendre superficiel.

Où vous situez-vous politiquement ?

J'ai toujours gravité autour de l'establishment démocrate, sans y entrer.

Beaucoup de critiques américains, les femmes surtout, ont mal reçu «Un château en forêt».

J'ai une vieille réputation de misogyne dont je n'arrive pas à me débarrasser. L'ironie est que j'ai grandi dans une famille avec cinq tantes aimantes et ma merveilleuse mère. Ce cocon féminin ,où on me pardonnait tout, était si confortable, que j'y ai puisé l'idée qu'on pouvait tout dire à une femme. Le fait est que j'ai laissé passer quelques remarques stupides sur les femmes, au moment où le mouvement de libération de la femme prenait forme. Et bien sûr, les femmes révolutionnaires ne sont que des radicales sous-alimentées, car elles ne se sentent pas authentiques. Les hommes font de bons révolutionnaires, mais pas les femmes.

Ecrivez-vous de la même manière qu'à 25 ans ?

On ne fait pas l'amour de la même manière à 25 ans et à 84 ans. Quand j'avais le sang chaud, j'écrivais sans difficulté et sans me poser de questions. Maintenant c'est complètement différent. Je dois soupeser les sujets. Le thème doit susciter de l'intérêt en moi. L'achèvement d'un roman est un sentiment merveilleux, mais je n'ai jamais vraiment pris de plaisir dans l'acte d'écrire. On est si anxieux. On écrit une bonne phrase le matin, on biffe un paragraphe ou deux dans l'après-midi, on perd un jour, une semaine, un an. On peut s'égarer dans tant de mauvaises directions. J'ai de la chance d'être un écrivain, et d'être un écrivain qui a connu le succès très tôt. Dans ma jeunesse, en raison de ce prompt succès, je suis passé par une phase où je m'apitoyais sur mon sort : qui suis-je, où vais-je, personne ne me comprend. Mais plus tard je me suis rendu compte que cette célébrité m'a évité de passer mes années les plus créatrices à travailler avec des gens que je n'appréciais pas forcément. Je suis un écrivain, et un écrivain avant toute autre chose.

Ce n'est pas votre dernier livre ?

A mon âge, on ne fait plus de promesses.

 

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Hitler au musée Tussauds de Berlin

Hitler au musée Tussauds de Berlin

Hitler (en cire) dans son bunker

Musée Madame Tussauds de Berlin

Sources:http://www.spiegel.de/international/germany/0,1518,564100,00.html

 

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