L’identité de L’EGLISE

 

pour faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable ". (Eph. 5 : 27.)

Il est fondamental de savoir et d’agir en fonction du fait que " L’EGLISE " n’est surtout pas une organisation religieuse structurée ou non, aussi grande soit-elle ni une communauté, même la plus sanctifiée, de quelque dénomination que ce soit. Elle n’est pas " une mère ", ni une association philanthropique, ni un ensemble de dogmes ou de doctrines philosophiques ou évangéliques ; elle n’est pas une association de bonnes intentions et de bonnes actions de la plus noble moralité. L’EGLISE n’est pas un concept issu du cerveau des plus grandes personnalités du monde terrestre. Elle n’est pas le produit de traditions ancestrales ou des activités de quelque religion que ce soit, fussent-elles justes et mondialement reconnues.

Mais alors, qu’est-ce que L’EGLISE ?

Avant d’y répondre, changeons la manière de nous poser la question, et disons : qui est L’EGLISE ? L’EGLISE est une personne, elle est " l’Epouse du Fils de Dieu ", et son identité est celle de son céleste Epoux. Elle est l’ensemble de tous ceux pour qui, sur la terre, Jésus-Christ est la principale raison de vivre. Par ses épîtres, l’apôtre Paul nous aide à découvrir que L’EGLISE est un corps, une entité. Jésus-Christ est l’Epoux et le chef suprême de ce corps ; c’est " son Corps ", qu’il veut élever à la perfection ; tel est le vœu de notre céleste Epoux (Eph. 1 : 22 ; 4 : 12-16 ; Col. 1 : 18 et 24, etc.). L’Epouse légitime est donc celle qui répond aux vœux de son Epoux, c’est-à-dire ceux et celles qui, " engagés avec lui, sont en marche vers la perfection ; car pour régner avec lui, il faut être parfait comme lui-même est parfait ". (Col. 1 : 28).

Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait  ". (Mat. 5 : 48.)

Car je suis l’Eternel, qui vous ai fait monter du pays d’Egypte, pour être votre Dieu, et pour que vous soyez saints ; car je suis saint  ". (Lév. 11 : 45.)

Parle à toute l’assemblée des enfants d’Israël, et tu leur diras : Soyez saints, car je suis saint, moi, l’Eternel, votre Dieu  ". (Lév. 19 : 2.)

" Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien ". (Jacq. 1 : 4.)

Nous pouvons donc dire, sans risque d’erreur, qu’une des caractéristiques essentielles de la personne de l’Epouse, l’Eglise, est de " viser la perfection de son Epoux " (Col. 1 : 28 ; Eph. 4 : 13).

C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme, et instruisant tout homme en toute sagesse, afin de présenter à Dieu tout homme, devenu parfait en Christ. C’est à quoi je travaille, en combattant avec sa force qui agit puissamment en moi ".

Cette caractéristique en implique une autre, selon 2Timothée2 : 12, la persévérance ou la fidélité constante à l’Epoux, en toutes circonstances, et s’il le faut, même jusqu’à y laisser notre vie terrestre. C’est jusque-là que peut aller l’épreuve de notre attachement au Seigneur. " La fidélité " est aussi un caractère de la nouvelle nature de l’Epouse, puisque c’est de lui, par lui et pour lui qu’elle est née à la vie divine. Puissions-nous être fidèles comme lui-même est fidèle envers nous car entre autres, c’est là ce que le Seigneur attend de ceux qui ont la conscience d’être son Epouse ; c’est une " condition absolue ".

Une autre caractéristique, autant fondamentale de l’Epouse est la " pureté de ses rapports avec lui. Sans cette pureté, nul ne sera admis en la présencede Dieu  ".

Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure  ". (2Cor. 11 : 2.)

Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ". (Héb. 12 : 14.)

 

 

Quelques autres caractères fondamentaux

de l’identité de l’Eglise-Epouse

Nous venons de voir que tendre vers la perfection, c’est ce que le Seigneur attend de son Epouse. Mais qu’est-ce que la perfection ? Et comment pourrions-nous la définir, nous qui sommes si loin d’elle ? Cependant, nous tendons vers la perfection que déjà nous pouvons entrevoir, car Dieu, qui nous aime d’un amour parfait, nous la révèle par son Fils, malgré la distance qui nous en sépare. Il nous révèle que la perfection existe et qu’elle est accessible (Héb. 6 : 1 ; Prov. 4 : 18 ; 2Cor. 3 : 18).

En effet, pourquoi nous révélerait-il cela sinon pour nous y inviter ? " ...soyez donc parfaits comme votre Père céleste est parfait ". (Mat. 5 : 48.) Sachant que par nous-mêmes il est impensable d’y parvenir, cette invitation n’aurait aucun sens s’il n’avait l’intention de nous y conduire ! Et s’il nous y conduit, nous sommes sûrs d’y parvenir. Gloire lui soit rendue (Eph. 1 : 13-14) !

 

Le comportement digne de l’Eglise

Avant de tenter de définir la dignité de cette céleste Eglise-Epouse, rappelons-nous qu’elle est unique et que ce serait donc injurieux de lui attribuer un pluriel, même si des traducteurs de la Bible l’ont fait. Dans Matthieu 16 verset 18, le Seigneur révèle son intention de bâtir, c’est-à-dire, de donner naissance et d’édifier son Epouse. Il dit : " ...Je bâtirai mon EGLISE ".... Il ne dit pas, " Je bâtirai mes Eglises ", ni " Je bâtirai mes églises ", ni " mes religions ". Une personne sage ne prendra pas le risque de changer le concept que le Seigneur lui-même a donné de son Epouse unique, l’Eglise (Apoc.  22 : 18-19). On a coutume de dire : " les églises chrétiennes " comme s’il pouvait exister des églises non chrétiennes ! On dit aussi : l’église de telle rue, de telle avenue, de telle dénomination, alors qu’il serait plus intelligent et combien plus juste de dire : les assemblées ou les réunions des chrétiens de tel ou tel lieu qui forment " l’Eglise  " selon Actes11 : 26 :

" ...et, l’ayant trouvé, il l’amena à Antioche. Pendant toute une année, ils se réunirent aux assemblées de l’Eglise, et ils enseignèrent beaucoup de personnes. Ce fut à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés chrétiens ".

 

 

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