La Sainte Cène

Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant : Prenez, mangez, ceci est mon corps. Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : Buvez-en tous ; car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour beaucoup, pour le pardon des péchés ". (Mat. 26 : 26-28.)

Dans l’Evangile de Jean au chapitre 6, verset 55-56, nous lisons ceci :

" ...Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle..." 

Le sens du respect que nous avons pour la " parole inspirée de Dieu nous ouvre les yeux pour constater que le Seigneur n’a pas dit : " ...mangez, ceci est le symbole, ou l’emblème, ou ce qui représente mon corps " ; il a dit : " ...Ceci est mon corps.... Il n’a pas dit : " ...ceci est le symbole, ou l’emblème, ou le vin qui représente mon sang ", il a dit : " ...ceci est mon sang... L’apôtre Paul, homme d’autorité plein de l’Esprit de Dieu, ayant le sens du caractère divin des paroles du Seigneur, écrit aux Corinthiens à ce sujet (1Cor. 11 : 23-31).

" Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne " .

L’apôtre reprend ici, avec respect, les paroles du Seigneur. Il n’est pas question, ni ici ni ailleurs, de symbole ou d’emblème ou de représentation de son corps ou de son sang ; il respecte le divin enseignement : " ...prenez, ceci est mon corps qui est rompu pour vous... " S’il avait été correct de changer " son corps " en " symbole " de son corps, l’apôtre Paul avait les compétences et l’autorité requises pour le faire. Mais ni lui ni les autres apôtres n’ont pris le risque de manquer de respect aux paroles du Seigneur ; ils avaient, ce que la Bible appelle : " la crainte de Dieu : " ...ceci est mon corps...ceci est mon sang... " Bien sûr, quelqu’un pourrait objecter : " Nous voyons de nos yeux que c’est du pain et du vin, comment peut-on dire que c’est son corps et son sang ? " A ces personnes, il faut répondre par une question : votre foi en Christ est-elle fondée sur ce que vous voyez de vos yeux ou sur ce que le Seigneur enseigne ? Quelle source de nourriture choisissez-vous pour votre foi : ce qui vient de vos sens, de votre logique, ou ce qui vient de Dieu ? C’est un choix inévitable que vous devez faire. Le seul symbole qui pourrait être attribué à " son corps " c’est l’Agneau immolé en Egypte qui a fait capituler Pharaon. Mais il vaut mieux nous en tenir à ce que le Seigneur a dit : " ...ceci est mon corps, ceci est mon sang.. ". Combien audacieux faut-il être pour oser altérer l’enseignement du Seigneur ? Ceux pour qui le pain et le vin de la sainte Cène ne sont que des symboles, n’ont-ils pas lu ou pas compris les versets 18 et 19 d’Apocalypse 22 ?

Lorsque le repas divin de la sainte Cène deviendra pour eux une source vitale d’énergie spirituelle, quand le Saint-Esprit leur ouvrira les yeux sur le sens profond et sur la divinité du Seigneur qui l’a instituée, il ne leur viendra plus à l’idée de prêcher autre chose que ce que le Seigneur lui-même a enseigné sans équivoque : " ...Prenez et mangez, ceci est mon corps... " Bien sûr, nous ne voulons pas nous livrer aux discussions stériles qui conduisent à la théologie de la transsubstantiation comme au Concile de Trente en 1563, et repris par Vatican II en 1963. Notre désir est d’inciter au respect des Ecritures saintes tout le peuple de Dieu pour son édification. Mais rapprochons-nous du sujet principal. L’Agneau de Dieu " est donc pour nous, et pour notre monde, la Pâque, le libre passage de la mort à la vie.

Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Il posa sur moi sa main droite en disant : Ne crains point ! Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J’étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clés de la mort et du séjour des morts. Ecris donc ce que tu as vu, ce qui est, et ce qui doit arriver ensuite... " (Apoc.1 : 17-18.)

Notre passage personnel de la mort à la vie peut se faire à tout moment et en tout lieu, car la puissance de Pharaon (Satan), qui pouvait nous retenir esclaves du péché, est maintenant brisée. Il faut cependant que ce passage se fasse avant qu’il ne soit trop tard. En effet, si le sang de l’Agneau n’avait pas été mis à temps aux entrées des maisons des Hébreux, l’ange exterminateur ne les aurait pas distingués des Egyptiens. Vous imaginez alors les conséquences...! Nous voyons donc combien il est urgent de propager cette bonne nouvelle. Urgent d’investir toute notre énergie et tout ce que le Seigneur nous donne à gérer, dans la propagation de cette " glorieuse vérité ", qui seule peut encore préserver les humains de la destruction vers laquelle ils se dirigent à grands pas. Mais, Dieu soit loué, aujourd’hui l’humanité peut passer de la mort à la vie, car la " porte de la Grâce " n’est pas encore fermée.

C’est dans cette perspective que le Seigneur, à peine ressuscité, donne cet ordre à ses disciples : " Allez, annoncez cette bonne nouvelle à toute la création, après quoi viendra la fin " ; c’est-à-dire la fin de " l’année de grâce du Seigneur " (Luc 4 : 18 ; Mat. 24 : 14, etc). Après la fermeture de la " porte de la Grâce ", l’enlèvement de l’Eglise sera imminent, peut-être au cours de l’apostasie. Voici une confidence à ce sujet ; j’ai osé demander en prière : " S’il te plaît Seigneur, m’est-il permis de savoir quels sont ceux que tu prendras au jour de l’enlèvement ? " Je n’ai pas attendu très longtemps la réponse ; la voici : " Seront enlevés tous ceux qui, sur la terre, ont pour raison essentielle de vivre : l’accomplissement des plans et du royaume de Dieu ". Cela peut se passer de commentaire. Après ce glorieux événement, ce sera le suivant, les " noces de l’Agneau ", suivi de son " retour en gloire ". Là commencera son règne sur les nations, et leur restauration. La justice divine s’établira sur toute la terre. La grandeur du Seigneur sera ainsi révélée aux hommes car ils verront avec quelle compétence, quelle justice et quel amour Il gouvernera pour le bonheur de l’humanité. Une glorieuse prophétie commencera alors son accomplissement :

" ...car la terre sera remplie de la connaissance de l’Eternel, comme le fond de la mer est rempli par les eaux qui le couvre. En ce jour, le rejeton d’Isaïe sera là comme une bannière pour tous les peuples ; les nations se tourneront vers lui et la gloire sera sa demeure ". (Es.11 : 9-10.)

Oui, Seigneur, reviens au plus vite !

 

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