La position inébranlable des victorieux

c’est l’armure, une fois endossée

Pour accomplir efficacement notre part, la lettre de Paul aux Ephésiens est la seule où nous trouvons de manière détaillée tout ce qu’il nous faut. Au chapitre 6 se trouve l’armure dont doit être revêtu tout soldat de Jésus-Christ. Faute de quoi ce serait une illusion de croire que l’on est un soldat victorieux de l’armée de Jésus-Christ. Précisons s’il le faut, que dans cette armée il n’y a pas de soldats vaincus. L’usage de cette armure fait de nous les vainqueurs. Cette armure venant de Dieu, négliger le moindre détail ne peut pas être sans de facheuses conséquences, car cela signifierait que Dieu dit des choses inutiles dans sa Parole. Nous savons qu’être fidèles à Jésus-Christ, c’est être fidèles à Sa Parole.

Comment peut-on être certain d’avoir sur soi l’armure spirituelle complète ? Elle se compose, vous le savez, de sept parties bien distinctes, toutes indispensables et chacune a son sens propre. Voyons-les maintenant; commençons par le casque :

 

1 — Le casque du salut.

Quand est-on sûr d’avoir sur sa tête le casque du salut ? Évidemment, lorsqu’on ne doute plus de son salut. Mais qui peut être sûr de son salut ? Tous ceux qui sont conscients d’être pardonnés, en vertu des déclarations de la Parole comme par exemple les passages suivants : (Ps. 32: 1,3,5; 2 Cor. 5:19)

Heureux celui à qui la transgression est remise, à qui le péché est pardonné ! Heureux l’homme à qui l’Éternel n’impute pas d’iniquité, et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude ! /…Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même en n’imputant pas aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. /…Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, ayant revêtu la cuirasse de la foi et de l’amour, et ayant pour casque l’espérance du salut " (1Thess. 5:8)

 

2 -- La cuirasse de la " justice ":

En disant : la cuirasse de la justice, l’apôtre Paul voulait dire que celui qtui pratique la justice, celle de Dieu et non celle des hommes, est protégé de Dieu comme par une cuirasse. On est sûr alors d’avoir sur nous cette cuirasse qui constitue une protection très efficace. La pratique de la justice de Dieu, est une vraie cuirasse nous dit Esaïe au chap. 59 verset17):

Il se revêt de la justice comme d’une cuirasse, et il met sur sa tête le casque du salut; il prend la vengeance pour vêtement, et il se couvre de la jalousie comme d’un manteau ".

 

3 — La ceinture de la " vérité ":

Quand sommes-nous sûrs de porter cette ceinture ? Lorsque le mensonge est banni de notre vie, nous vivons dans la vérité, par la vérité, pour la vérité, et que de notre bouche ne sortent que des paroles vraies. De plus, nous portons cette ceinture lorsque " la vérité " de la Parole est notre nourriture et le fondement et la raison même de notre vie (Jean 14:6; Esaïe 35:8)

Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. / …ll y aura là un chemin frayé, une route, qu’on appellera la voie sainte; nul impur n’y passera ; elle sera pour eux seuls; ceux qui la suivront, même les insensés, ne pourront s’égarer "

 

4 — Les chaussures du " zèle ":

" …mettez pour « chaussures » à vos pieds, le zèle que donne l’Évangile de paix " nous dit le même apôtre. Si l’on est bouillant pour la propagation de l’Évangile, la marche, les voyages, la fatigue, le danger, les mépris, le timidité ne seront plus pour nous des obstacles dans l’exercice de notre vocation de messager de la vérité. Ce zèle est une véritable paire de souliers à nos pieds qui ne s'use jamais. (Esaïe 40 9;52:7-8)

Qu’ils sont beaux, sur les montagnes, les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles. / …Monte sur une haute montagne, Sion, pour publier la bonne nouvell ; élève avec force ta voix, Jérusalem, pour publier la bonne nouvelle; élève ta voix, ne crains point, dis aux villes de Juda: Voici votre Dieu ! "

 

5 — Le bouclier de la " foi ":

Autrement dit, la foi, c’est-à-dire la ferme confiance en Dieu, est un véritable bouclier. Il est facile d’imaginer le rôle du bouclier dans les combats. Mais sur quoi doit reposer cette confiance pour qu’elle soit un bouclier ? Évidemment sur la puissance, la fidélité, les promesses du Seigneur en rapport avec le combat mené ou avec son contexte.

Promesses sur lesquelles il faut absolument compter. Pour cela, il faut les connaître. Une foi inébranlable, une certitude absolue et la persévérance sont de nature à chasser le plus tenace des esprits sataniques. La foi est une énergie divine, ou si vous voulez, pour nous qui sommes en guerre, elle est la source de l’énergie qui nous permet de persévérer jusqu’à la victoire. Dieu a mis en l’homme cette vertu qui, comme une semence, doit se développer. Les climats les plus favorables à son développement sont les combats, les épreuves de la vie. Les longues attentes de l’exaucement de nos prières et les combats spécifiques contre les puissances des ténèbres, stimulent notre foi qu’engendre notre relation intime avec notre Créateur. (Héb. 11:1)

Or, la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. /…car c’est lui qui te délivre du filet de l’oiseleur, de la peste et de ses ravages. Il te couvrira de ses plumes, et tu trouveras un refuge sous ses ailes ; sa fidélité est un bouclier et une cuirasse " (Ps 91:4-9)

 

6 — L’ " épée de l’Esprit ":

Un bras vigoureux, au bout duquel une main forte et pure tient l’épée à double tranchant, dissuade à coup sûr tout lion rugissant; c’est la parole de Dieu. Avoir la connaissance des Écritures saintes, c’est être en possession de cette épée ; c’est ce que Paul veut dire. Plus notre connaissance sera raffinée, plus notre épée sera tranchante. Comment le Seigneur a-t-il repoussé Satan dans Matthieu chapitre 4 ? Par la parole écrite de Dieu: " …il est écrit… ". C’est pour nous donner, rappelonsle, une leçon de combat que le Seigneur a affronté Satan dans le désert. L’expérience montre qu’une parole de l’Écriture, dite bien à propos et avec sagesse, désarme le plus rusé des discoureurs. L’épée de l’Esprit, c’est ce que le Seigneur est venu apporter aux soldats de son armée. (Mat. 10: 34)

Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. /…car la parole de Dieu est vivante, efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et mœlles; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. Nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte " (Héb. 4:11-12)

 

7 — L’arme indispensable: " la prière ":

La septième partie de l’armure, c’est la prière qu’il convient d’appeler notre ligne verte avec " le divin état-major ". De là, nous viennent les instruction sur les stratégies qui conviennent aux combats que nous livrons ou soutenons contre les adversaires. Sans cette relation avec le divin " commandement ", toute l’armure est sans effet. D’ailleurs, sans une vie de prière on ne peut même pas emdosser une seule partie de l’amure, et sans armure l’on est pas un soldat de l’armée de Jésus-Christ. Notre association évangélique " Monde pour Christ " a édité un traité sur le sens, sur les valeurs, les effets de la prière dans la vie de ceux qui lui donnent la priorité sur toute autre activité. Nous le reproduisons ici partiellement :

 

 

retour au sommaire